Bussereau: Pepy, un « atout très important pour réformer » la SNCF
Guillaume Pepy "est un atout très important pour réformer" la SNCF, a affirmé jeudi l'ancien ministre des Transports Dominique...

Bussereau: Pepy, un « atout très important pour réformer » la SNCF

Guillaume Pepy "est un atout très important pour réformer" la SNCF, a affirmé jeudi l'ancien ministre des Transports Dominique...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Guillaume Pepy "est un atout très important pour réformer" la SNCF, a affirmé jeudi l'ancien ministre des Transports Dominique Bussereau (ex-LR) sur LCI, estimant qu'il était "un très bon président de la SNCF".

"Il n’a pas démérité", a déclaré M. Bussereau. "Je pense que le fait qu'il soit aux commandes dans cette période difficile est un atout très important pour réformer l'entreprise. Et les cheminots le comprennent parce qu'il les comprend et je dirais même parce qu'il les aime", a-t-il poursuivi.

Sur la question de la dette de la SNCF, que l'Etat pourrait reprendre pour partie à son compte, M. Bussereau, président de l'Assemblée des départements de France (ADF), a fait valoir que ce n'était "pas une dette de la SNCF" car "la SNCF à partir des années 80 a investi pour le compte de l'Etat".

"En réalité, c'est une dette de l'Etat, mais c'est une bonne dette, c'est une dette que nous avons faite pour avoir des infrastructures (...) ça a porté la croissance (...) ce sont des choses qui se rentabilisent", a-t-il affirmé.

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a confirmé mardi que l'Etat pourrait reprendre à son compte la dette de la SNCF sans toutefois préciser dans quelle proportion.

SNCF Mobilités, l'entité chargée de la circulation des trains, affichait une dette de 7,9 milliards d'euros au 31 décembre 2017, une somme bien inférieure aux quelque 47 milliards qui pèsent sur SNCF Réseau, gestionnaire des infrastructures ferroviaires françaises.

Les deux dettes sont comptabilisées séparément dans les résultats du groupe SNCF.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01217179_000043
7min

Politique

Conflit entre Israël et l’Iran : quel rôle peut jouer la France ?

Depuis les premières frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, la France a reconnu le droit d’Israël à se défendre. Dans un contexte de dégradation des relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou, la France n’a, toutefois pas encore, participer aux opérations de défense de l’Etat hébreu.

Le

Bussereau: Pepy, un « atout très important pour réformer » la SNCF
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le

Bussereau: Pepy, un « atout très important pour réformer » la SNCF
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le