Buzyn invite « tous les Français » à « se faire ouvrir » un carnet de santé numérique
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a invité lundi tous les Français à "se faire ouvrir" un carnet de santé numérique ou dossier...

Buzyn invite « tous les Français » à « se faire ouvrir » un carnet de santé numérique

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a invité lundi tous les Français à "se faire ouvrir" un carnet de santé numérique ou dossier...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a invité lundi tous les Français à "se faire ouvrir" un carnet de santé numérique ou dossier médical partagé (DMP), à la veille de la généralisation de ce dispositif piloté par l'Assurance maladie.

"Je demande à tous les Français d'aller se faire ouvrir" un DMP "soit sur internet (...) en tapant 'dossier médical partagé' ou 'mon dossier médical', soit chez leur pharmacien", a déclaré la ministre, invitée de l'émission Audition publique (LCP/Public Sénat/Le Figaro/AFP).

Le déploiement du DMP a été confié à l'Assurance maladie en 2016 par la loi santé de Marisol Touraine, après une dizaine d'années d'atermoiements coûteux. Testé dans neuf départements depuis 2016, le DMP sera déployé "sur tout le territoire", a rappelé la ministre, qui doit lancer officiellement sa nouvelle mouture mardi.

"Je vais rendre hommage à mes prédécesseurs, c'est grâce à leurs échecs successifs que je vais peut-être réussir", a plaisanté la ministre. "On a compris de ces échecs ce qui dysfonctionnait", a-t-elle justifié.

Evoquant le chiffre d'"un million de carnets" déjà ouverts, la ministre a vanté "un outil très important de communication entre les professionnels" de santé.

"Les Français choisissent les médecins ou les kinés ou les infirmières qui auront accès" à leur dossier, a insisté la ministre.

Mais les médecins généralistes joueront-ils le jeu en alimentant ces dossiers ? "Je crois qu'ils sont très demandeurs", a-t-elle dit, car "cela permet d'éviter de faire des actes deux fois parce qu'on n'a pas un résultat", ou encore "de savoir tous les actes qui ont été réalisés chez un patient, même s'il a été vu en urgence dans une autre région", de connaître les "antécédents" du patient et de "centraliser" toutes ses informations de santé, a répondu la ministre.

Le DMP doit engranger des "gains de temps, peut-être des économies" en rationalisant les soins. Mais "avant d'être un outil d'économies c'est avant tout un outil de partage d'information pour faire de la meilleure médecine, c'est la sécurité des soins", a assuré Mme Buzyn.

Dans la même thématique

Buzyn invite « tous les Français » à « se faire ouvrir » un carnet de santé numérique
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Buzyn invite « tous les Français » à « se faire ouvrir » un carnet de santé numérique
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le