« C’est la nation tout entière qui doit s’unir, se mobiliser, agir » «face au terrorisme islamiste» déclare Emmanuel Macron
Le président de la République a rendu hommage aux quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris tués jeudi dernier par un de leur collègue radicalisé. Il a également demandé à tous les Français de « se mobiliser » face à « l’hydre islamiste ».

« C’est la nation tout entière qui doit s’unir, se mobiliser, agir » «face au terrorisme islamiste» déclare Emmanuel Macron

Le président de la République a rendu hommage aux quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris tués jeudi dernier par un de leur collègue radicalisé. Il a également demandé à tous les Français de « se mobiliser » face à « l’hydre islamiste ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Dans une ambiance très grave, Emmanuel Macron a rendu hommage aux quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris, victimes de leur collègue radicalisé.

Dans un discours se voulant à la fois offensif et fédérateur, le chef de l’État a prôné un « combat sans relâche » « face au terrorisme islamiste ».

Il a également appelé tous les Français à être vigilants et à agir : « Les institutions seules ne suffiront pas. L'administration seule et tous les services de l'État ne sauraient venir à bout de l'hydre islamiste. Non, c'est la nation tout entière qui doit s'unir, se mobiliser, agir. »

Et le Président de poursuivre : « C'est tout simplement savoir repérer à l'école, au travail, dans les lieux de culte, près de chez soi, les relâchements, les déviations. Ces petits gestes qui signalent un éloignement avec les lois de la République et les valeurs ».

« Ces petits rien qui deviennent de grandes tragédies » a-t-il ajouté.

Le président de la République a également rappelé que 59 attentats avaient été déjoués depuis 6 ans. Puis, il a évoqué un renforcement des moyens : « C'est pourquoi aussi vos moyens humains technologiques, juridiques continueront-ils à être renforcés, comme nous n'avons cessé de le faire ».

De son côté, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner a remis la Légion d’honneur à titre posthume, aux quatre fonctionnaires de police tués dans cette attaque au couteau.

Dans les rangs des personnalités présentes pour rendre hommage aux victimes, se trouvaient des membres du gouvernement, deux anciens présidents de la République, François Hollande et Nicolas Sarkozy ainsi que les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Richard Ferrand et Gérard Larcher, accompagnés de sénateurs et de députés.  

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

« C’est la nation tout entière qui doit s’unir, se mobiliser, agir » «face au terrorisme islamiste» déclare Emmanuel Macron
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le