Dans une ambiance très grave, Emmanuel Macron a rendu hommage aux quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris, victimes de leur collègue radicalisé.
Dans un discours se voulant à la fois offensif et fédérateur, le chef de l’État a prôné un « combat sans relâche » « face au terrorisme islamiste ».
Il a également appelé tous les Français à être vigilants et à agir : « Les institutions seules ne suffiront pas. L'administration seule et tous les services de l'État ne sauraient venir à bout de l'hydre islamiste. Non, c'est la nation tout entière qui doit s'unir, se mobiliser, agir. »
Et le Président de poursuivre : « C'est tout simplement savoir repérer à l'école, au travail, dans les lieux de culte, près de chez soi, les relâchements, les déviations. Ces petits gestes qui signalent un éloignement avec les lois de la République et les valeurs ».
« Ces petits rien qui deviennent de grandes tragédies » a-t-il ajouté.
Le président de la République a également rappelé que 59 attentats avaient été déjoués depuis 6 ans. Puis, il a évoqué un renforcement des moyens : « C'est pourquoi aussi vos moyens humains technologiques, juridiques continueront-ils à être renforcés, comme nous n'avons cessé de le faire ».
De son côté, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner a remis la Légion d’honneur à titre posthume, aux quatre fonctionnaires de police tués dans cette attaque au couteau.
Dans les rangs des personnalités présentes pour rendre hommage aux victimes, se trouvaient des membres du gouvernement, deux anciens présidents de la République, François Hollande et Nicolas Sarkozy ainsi que les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Richard Ferrand et Gérard Larcher, accompagnés de sénateurs et de députés.