« Ça va mal dans le monde du logement social », alerte Marc-Philippe Daubresse

« Ça va mal dans le monde du logement social », alerte Marc-Philippe Daubresse

Le sénateur LR du Nord considère que la question de la gouvernance sera déterminante pour enrayer la crise que traversent les bailleurs sociaux. Alors que la conférence de consensus sur le logement livre ses conclusions, l’ancien ministre estime que le regroupement d’organismes devra suivre une logique territoriale.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La production de logements sociaux est en chute. Sur le plateau de Sénat 360, l’ancien ministre du Logement, Marc-Philippe Daubresse cite notamment les derniers chiffres pour l’Île-de-France : de 2016 à 2017, le nombre de logements sociaux agréés a baissé de 17%, rappelle-t-il. « Ça va mal dans le logement social », constate-t-il, indiquant que le futur projet de loi sur le logement « accélérera » ou « décèlera » cette trajectoire.

Alors qu’une conférence de consensus sur le logement va livrer ses conclusions ce jeudi au Sénat, le sénateur du Nord résume sa pensée dans le regroupement d’organismes HLM qui va s’opérer. « Le mot-clé, c’est territoires » :

« Si vous faites une réforme qui réduit le nombre d’organismes HLM de manière territoriale, vous ferez une bonne réforme. Si vous faites une réforme qui fait une massification financière –  c’est-à-dire des logiques de concentration de capital avec une SA de HLM de Lille qui va en acheter une autre d’Angoulême ou d’Avignon – vous ferez une mauvaise réforme ».

Pour Marc-Philippe Daubresse, la question de la « gouvernance » sera centrale pour dégager un choc de l’offre.

Dans la même thématique

« Ça va mal dans le monde du logement social », alerte Marc-Philippe Daubresse
3min

Politique

Meurtre dans une mosquée du Gard : « Il n'y a pas d'islamophobie dans notre pays », estime Sébastien Chenu

Le meurtre d’un fidèle musulman dans une mosquée du Gard, vendredi, a provoqué de nombreuses réactions politiques. « C'est un drame qui dit beaucoup de l'ensauvagement de notre société », déclare ce mardi 29 avril le député RN Sébastien Chenu, invité de la matinale de Public Sénat. Pour l’élu du Nord, « il n’y a pas d’islamophobie dans notre pays », accusant « l’extrême-gauche » de chercher à « instrumentaliser » ce fait divers.

Le

Le president francais, Emmanuel Macron et son homologue le president de la Republique democratique du Congo Felix Tshisekedi lors d’une conference de presse apres un dejeuner de travail au palais de l’Elysee a Paris
3min

Politique

Sondage : la popularité d’Emmanuel Macron chute à 26% d’opinions favorables, celle de François Bayrou toujours très basse

Après avoir grimpé en mars à la faveur de ses positions sur la scène internationale, la popularité d’Emmanuel Macron s’est de nouveau érodée le mois dernier. Le président de la République récolte désormais 73% d’opinions défavorables, selon le nouveau baromètre d’Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. La cote de François Bayrou reste stable, mais toujours à un niveau très bas de 23% d’opinions favorables.

Le