Si le "processus de fragmentation" se poursuit à droite, "nous sommes dans l'opposition pour vingt ans", a dit lundi Maël de Calan, candidat à la présidence des Républicains, après le lancement d'Agir, nouveau parti créé par des "Constructifs".
Une vingtaine d'élus "constructifs" ont officiellement lancé dimanche leur parti, après que Thierry Solère, initiateur du groupe Constructif à l'Assemblée, a rejoint La République en marche (LREM) en compagnie des ministres Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu.
"Il y a un processus de fragmentation en cours à droite". "S'il se poursuit, nous sommes dans l'opposition pour vingt ans", a déclaré M. Calan sur France 2.
"Les petites chapelles", "il faut éviter qu'elles se multiplient. C'est le sens de ma candidature", a dit l'élu du Finistère, ancien porte-parole d'Alain Juppé.
Maël de Calan, candidat à la présidence des Républicains, à Paris le 13 novembre 2017
AFP/Archives
"On peut éviter, mettre un terme à ce processus de fragmentation. Pour cela il y a deux conditions. Premièrement: mettre un terme à l'escalade verbale, de part et d'autre d'ailleurs, qui crée un fossé entre nous. La deuxième condition, c'est de mettre un terme à la dérive du parti, de plus en plus à droite, parce qu'à mesure que cette dérive se poursuit, on crée en quelque sorte les Constructifs de demain", a ajouté M. de Calan.
"Si, petit à petit, une partie de nos amis se sont détachés des Républicains, du navire amiral, c'est parce que nous nous sommes rétrécis politiquement, parce que nous parlons à une frange de plus en plus réduite de notre électorat et nous nous sommes refermés sur un cœur de doctrine de plus réduit. La droite se referme, il faut l'ouvrir", a encore déclaré M. de Calan, citant les "Constructifs" mais également les centristes de l'UDI.
"L'essentiel des forces est toujours dans la grande maison, et c'est là qu'il faut peser", a-t-il dit.
M. de Calan affronte Laurent Wauquiez et Florence Portelli pour l'élection interne à la présidence des Républicains (10-17 décembre).
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