Calmels (LR) sur Wauquiez: “il n’y a pas un maître et une élève”

Calmels (LR) sur Wauquiez: “il n’y a pas un maître et une élève”

"Il n'y a pas un maître et une élève" mais des dirigeants "qui normalement doivent pouvoir dialoguer, débattre", a réagi lundi...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

"Il n'y a pas un maître et une élève" mais des dirigeants "qui normalement doivent pouvoir dialoguer, débattre", a réagi lundi Virginie Calmels, n°2 des Républicains, après avoir été recadrée par Laurent Wauquiez pour avoir évoqué un "dysfonctionnement" au sujet d'un tract du parti.

"Je ne crois pas que ce soit manquer de solidarité que de simplement pouvoir avoir sa liberté de penser. C'est pour ça qu'on est venu me chercher. Il n'y a pas un maître et une élève, il y a, à mon avis, des hommes et des femmes qui normalement doivent pouvoir dialoguer, débattre", a déclaré Mme Calmels lors de l'émission "L'Épreuve de vérité" sur Public Sénat, en partenariat avec l'AFP, Radio Classique et Les Échos.

La semaine dernière, Virginie Calmels avait évoqué un "dysfonctionnement" au sujet d'un tract de LR, intitulé "pour que la France reste la France", qui a fait polémique. La n°2 du parti avait indiqué ne pas avoir "validé" ce tract dont elle jugeait le contenu "anxiogène".

Laurent Wauquiez a réagi en lui rappelant les "responsabilités particulières" d'une membre d'une équipe dirigeante. "J'attends de Virginie qu'elle le comprenne", a-t-il dit au Figaro. De son côté, Brice Hortefeux a estimé que Mme Calmels, qui a selon lui "soif de responsabilités", avait "toutes les compétences" pour "comprendre" ce principe.

"Là où c'est intéressant, c'est qu'on a l'impression, dans leurs argumentations à l'un comme à l'autre, que ce n'est pas un dysfonctionnement, que le dysfonctionnement c'est le fait de dire que c'est étonnant que les instances ne se soient pas prononcées. Nous n'avons pas la même vision", a répondu lundi Mme Calmels.

"Ça veut dire quoi un impératif de solidarité ? Quand on vous pose une question, il fallait mentir ?", a-t-elle insisté.

"J'ai noté qu'un certain nombre de fédérations ne l'ont pas tracté. Ça veut dire, il me semble, qu'on aurait pu en amont plus se concerter", a également déclaré Mme Calmels.

"Il y a les anti-Wauquiez qui font de l'anti-Wauquiez primaire. Ce n'est pas mon cas. Je suis légitimiste. Je participe dans cette équipe à la refondation de la droite, tout ce que j'essaie de faire depuis le début c'est d'éviter l'explosion de la droite alors que nous avons des sensibilités différentes".

Laurent Wauquiez a-t-il encore besoin de vous ? "Franchement ce serait incroyable, mais peut-être que c'est possible, de se dire: on a eu besoin de quelqu'un pour gagner une élection pendant trois mois et après on en a plus besoin. Non je n'ai pas ce sentiment-là. Mais peut-être que d'autres ne font pas ce constat", a-t-elle répondu.

Dans la même thématique

Ticket-restaurant
8min

Politique

Budget : ces mesures d’aides qui passent à la trappe avec le vote de la censure

Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.

Le

Beaucaire: Jordan Bardella inaugurates Julien Sanchez s office
6min

Politique

« Il resserre les boulons » : le Parlement européen refuse de payer comme assistant parlementaire le directeur de cabinet de Jordan Bardella

Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.

Le

Calmels (LR) sur Wauquiez: “il n’y a pas un maître et une élève”
3min

Politique

« Nous n’aspirons pas à figurer dans un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche », assure Mathieu Darnaud

Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.

Le

Calmels (LR) sur Wauquiez: “il n’y a pas un maître et une élève”
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le