Calmels reproche à Wauquiez d’imposer une ligne « unique », « populiste et identitaire »
Virginie Calmels a reproché lundi à Laurent Wauquiez d'imposer une ligne "unique", "populiste et identitaire"

Calmels reproche à Wauquiez d’imposer une ligne « unique », « populiste et identitaire »

Virginie Calmels a reproché lundi à Laurent Wauquiez d'imposer une ligne "unique", "populiste et identitaire"
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Virginie Calmels a reproché lundi à Laurent Wauquiez d'imposer une ligne "unique", "populiste et identitaire", et regretté de voir la droite "éclater sous nos yeux" au lendemain de son éviction de son poste de numéro deux des Républicains (LR).

Laurent Wauquiez "impose à la famille de la droite une ligne unique qui est en fait identitaire et populiste. Ce n'est pas ça, la famille de la droite. Pour moi elle doit être équidistante d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, et pas pencher d'un côté plutôt que d'un autre", a expliqué Mme Calmels sur TF1.

Mme Calmels et M. Wauquiez étaient en conflit ouvert depuis la critique de la vice-présidente déléguée du parti contre un tract intitulé "Pour que la France reste la France": "Un tract de gros rouge qui tache, digne du Jean-Marie Le Pen d'il y a trente ans: c'est daté, c'est vieux, c'est de la vieille politique", a-t-elle jugé lundi.

"J'ai essayé de croire au rassemblement tel que voulu par Alain Juppé quand il a fondé l'UMP, ou par Nicolas Sarkozy quand il a dynamisé Les Républicains", a expliqué l'élue bordelaise, qui avait rejoint M. Wauquiez à l'été 2017, lors de la campagne interne pour la présidence du parti.

"Je suis peinée aujourd'hui pour cette famille de la droite (...) en train d'éclater sous nos yeux, avec le départ de Xavier Bertrand en décembre dernier, avec Valérie Pécresse qui a dû monter son propre mouvement, Libres!, et aujourd'hui avec ce qu'on appelle mon limogeage", a poursuivi l'ex numéro deux des Républicains, "soulagée" à titre "personnel".

Laurent Wauquiez "est venu me chercher pour faire un tandem. Il a dit qu'il voulait rassembler et renouveler, et que je cochais ces deux cases. Mais depuis, il a rompu le pacte de confiance entre nous en travaillant seul, aucun débat préalable à toutes ses prises de position successives", a accusé Mme Calmels.

"Il ne suit pas les recommandations de ce président de cœur qu'est Nicolas Sarkozy, qui prône le rassemblement et qui l'a fait lui-même"

L'ancienne directrice générale d'Endemol Monde a expliqué qu'elle entendait à l'avenir continuer de "porter des convictions et des valeurs". "D'abord dans mon mouvement, DroiteLib, et puis à Bordeaux" où elle est la première adjointe d'Alain Juppé.

Dans la même thématique

nazi
4min

Politique

Vente d’objets nazis à Orléans : les sénateurs communistes déposent une proposition de loi pour sanctionner leur vente

La vente aux enchères de 200 objets militaires nazis à Orléans suscite l’émoi. Les sénateurs PCF ont déposé un texte pour prévoir des sanctions. « On va adresser un mail à l’ensemble des sénateurs pour que ça puisse être une démarche transpartisane », annonce le sénateur PCF Ian Brossat. Christophe Chaillou, sénateur PS du Loiret, a écrit à Bruno Retailleau pour lui demander d’interdire la vente, qui « participe à un phénomène de banalisation », alors que les actes « racistes et antisémites » se multiplient.

Le

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le