Cambadélis dénonce un volet d' »enrichissement personnel » de Ferrand

Cambadélis dénonce un volet d' »enrichissement personnel » de Ferrand

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a dénoncé vendredi "un aspect d''enrichissement personnel" de...
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Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a dénoncé vendredi "un aspect d''enrichissement personnel" de Richard Ferrand, suite aux révélations du Canard enchaîné sur une affaire immobilière touchant le ministre de la Cohésion des territoires.

"Il y a évidemment un aspect d'enrichissement personnel, via une mutuelle qui organise normalement la solidarité", a estimé au micro de BFMTV le numéro un du PS, par ailleurs candidat à un sixième mandat de député de Paris.

Selon Le Canard enchaîné, les Mutuelles de Bretagne, dont M. Ferrand était le directeur général, ont souhaité en 2011 louer des locaux commerciaux à Brest pour ouvrir un centre de soins et choisi, entre trois propositions, celle d'une société immobilière appartenant à la compagne du ministre.

Sur BFMTV, M. Cambadélis a également critiqué "la possibilité d'engager son fils" comme assistant parlementaire, "ce qui est à la fois licite mais moralement répréhensible".

Un autre volet des révélations de l'hebdomadaire satirique évoque en effet l'embauche du fils de Richard Ferrand entre janvier et mai 2014 comme collaborateur parlementaire de son père. Le député socialiste lui aurait versé 8.704 euros brut sur l'ensemble de la période. M. Ferrand a déclaré mercredi que "si c'était à refaire", il "ne le referai(t) pas", constatant qu'"aujourd'hui (...) il y a un rejet total de l'idée qu'un parlementaire puisse embaucher l'un de ses proches".

M. Cambadélis a pronostiqué une possible "démission" du ministre de la Cohésion des territoires "Acte 1 : un journal satirique ou autre révèle une affaire", a-t-il énuméré. "Acte 2 : l'homme politique dit +Il n'y a rien à voir, circulez+. Acte 3 : il y a l'explication la semaine suivante de cette affaire. Acte 4 : il démissionne."

M. Ferrand a exclu jeudi de démissionner et se dit "coupable de rien ni sur le plan légal, ni sur le plan moral".

Le premier secrétaire du Parti socialiste a craint que "cette affaire" devienne "l'affaire principale de cette élection". "Pendant la présidentielle, tout a tourné autour de M. Fillon. Là, tout va tourner autour de M. Ferrand", a conclu M. Cambadélis, candidat à sa réélection dans la 16e circonscription de Paris.

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