Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a accusé mardi François Fillon d'avoir "pris en otage son propre camp", estimant que "les Français" jugeront dans quelques semaines "s"il a eu raison ou pas" de se maintenir dans la course à la présidentielle.
"François Fillon a dit à son camp, à la droite, +j'ai commis une faute, mais vous n'avez pas le choix+", a fustigé le dirigeant socialiste à l'antenne de BFMTV et RMC. "Il a pris en otage son propre camp", a-t-il ajouté.
"A partir du moment où Alain Juppé ne voulait pas être le candidat de substitution il a dit à l'ensemble de la droite vous n'avez pas le choix. J'ai été élu par 4 millions de Français, donc personne ne peut décider que je me retire", a-t-il développé, en référence au refus du maire de Bordeaux, deuxième de la primaire à droite, de se poser en recours en cas de retrait du vainqueur François Fillon.
Assurant qu'il ne voulait pas "abattre" mais "combattre" l'ancien Premier ministre et son "programme épouvantable pour les salariés", M. Cambadélis a critiqué la posture d'"homme (...) pur, qui respectait toutes les règles face à l'ensemble de la classe politique", adoptée selon lui par le candidat pendant la campagne de la primaire, demandant "des preuves" sur les emplois de son épouse.
"Quand je vois son rapport à l'argent je suis un peu dubitatif", a-t-il dénoncé.
Englué dans l'affaire des emplois présumés fictifs de sa femme, l'ancien Premier ministre a contre-attaqué lundi lors d'une conférence de presse en martelant que tous les faits qui lui étaient reprochés étaient "légaux" et en maintenant le cap vers la présidentielle tout en présentant ses "excuses aux Français".
M. Cambadélis a réfuté mardi les accusations de François Fillon sur un "coup d’État institutionnel". "Pourquoi institutionnel? Qu'est-ce qu'il est qui ferait que ça porte atteinte à nos institutions?", a-t-il ironisé.
"M. Fillon cherche à trouver des subterfuges. Maintenant il a décidé de rester. Donc qu'il reste. Mais on verra dans quelques semaines s'il a eu raison ou pas (...) les Français vont juger", a-t-il conclu.
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