Parrainages, immigration, alliances: à sept semaines du premier tour du scrutin présidentiel, les campagnes de mars 2007 et 2012 étaient bien...
Campagnes présidentielles: ce qui agitait les débats en mars 2007 et 2012
Parrainages, immigration, alliances: à sept semaines du premier tour du scrutin présidentiel, les campagnes de mars 2007 et 2012 étaient bien...
Par Juliette Baillot
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Parrainages, immigration, alliances: à sept semaines du premier tour du scrutin présidentiel, les campagnes de mars 2007 et 2012 étaient bien différentes de celle de 2017, focalisée sur les déboires judiciaires du candidat Fillon et leurs conséquences.
- 2007: parrainages, immigration et Bayrou qui inquiète -
C'est officiel: il n'ira pas. Jacques Chirac, 74 ans, annonce solennellement le 11 mars qu'il ne briguera pas un 3e mandat. Trois jours auparavant le président de l'UMP Nicolas Sarkozy, déjà candidat mais encore ministre de l'Intérieur, a reçu le soutien de poids de Simone Veil, qui a lancé en même temps l'offensive contre le centriste François Bayrou, dont les bons sondages inquiètent.
Au PS, Mme Royal reproche aux dirigeants PS de n'avoir "pas fait suffisamment bloc autour (d'elle) au début de cette campagne".
Alors que Jean-Marie Le Pen (FN) et Olivier Besancenot (NPA) peinent à réunir leurs 500 parrainages à dix jours de la date-butoir, Nicolas Sarkozy déclare le 6 mars qu'il "se battra" pour que ses adversaires puissent concourir à l'élection, invitant implicitement les maires à leur accorder ce sésame.
M. Sarkozy donne le ton de sa campagne en annonçant le 8 mars qu'il créera un "ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale" s'il est élu. Ses adversaires dénoncent un appel du pied à l'électorat FN.
Quinze jours plus tard, la proposition de Mme Royal aux Français d'avoir tous "chez eux le drapeau tricolore" pour l'exposer aux fenêtres chaque 14 juillet provoquera une controverse dans son propre camp.
- 2012: viande halal, IVG, et Hollande en tête -
Alors que tous les sondages placent l'emploi, le pouvoir d'achat, la santé et l'éducation en tête des préoccupations des Français, la campagne est "escamotée" sur ces sujets par la lutte que l'UMP et le FN se livrent sur le terrain de l'immigration et de la sécurité.
Affiches de campagnes des candidats François Hollande (g) et Nicolas Sarkozy le 1er mai 2012 au Raincy
AFP/Archives
Donné par les sondages largement battu face à François Hollande, le président-candidat Nicolas Sarkozy fait de la viande halal un thème récurrent de sa campagne, allant jusqu'à affirmer le 5 mars qu'il s'agit du "premier sujet de préoccupation (et) de discussion des Français".
Le 6 mars, M. Sarkozy affirme qu'il y a "trop d'étrangers" en France lors d'une émission très suivie et au cours de laquelle il s'excuse sur sa soirée controversée au Fouquet's lors de sa victoire de 2007.
Le lendemain, François Hollande reproche à son rival d'avoir "exhibé sa vie privée" et de s'être montré "incohérent" sur l'immigration. Il oppose à la proposition sarkozyste de créer un "impôt sur les bénéfices minimum pour les grands groupes" du CAC 40, son projet d'instituer trois taux d'impôt sur les sociétés, progressifs en fonction de leurs tailles.
A la veille de la journée internationale des femmes, la candidate FN Marine Le Pen s'attire des critiques à droite comme à gauche, en prônant la fin du remboursement de l'avortement si la situation budgétaire l'exigeait.
Nathalie Arthaud (LO) est la première à déposer ses 500 parrainages, à l'opposé de Dominique de Villepin (République solidaire) et Corinne Lepage (Cap21) qui ne parviendront jamais à les réunir.
Le 8 mars, Nicolas Sarkozy affirme qu'en cas de défaite à la présidentielle il quittera la politique.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.