Candidat LR en 2022 : Damien Abad ne « croit pas au Yalta du départage », cher à Gérard Larcher

Candidat LR en 2022 : Damien Abad ne « croit pas au Yalta du départage », cher à Gérard Larcher

Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, invité ce 1er février de l’émission Audition publique, ne croit pas au scénario de la méthode de « départage » pour faire émerger un candidat de la droite à la présidentielle.
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Il reste un peu plus de quatorze mois avant l’élection présidentielle. Courte ou longue période ? Une chose est sûre, l’heure tourne pour les Républicains. Le parti de droite ignore toujours qui portera ses couleurs en 2022. Les candidats intéressés ou potentiels sont nombreux : Xavier Bertrand, le président du Conseil régional des Hauts-de-France, le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, ou encore les hypothèses Valérie Pécresse, présidente d’Île de France, ou Michel Barnier, le négociateur du Brexit. L’ennui, c’est que le parti ne sait même pas comment le choix sera arrêté. Si ce n’est que l’option d’une primaire ouverte, comme en 2016, semble exclue.

En septembre, le président du Sénat Gérard Larcher avait annoncé, sur notre antenne, la formation d’un groupe de travail, afin d’imaginer une solution de « départage ». Le processus laisse sceptique Damien Abad, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, qui s’en est expliqué ce 1er février dans Audition publique. Pour lui, pas de « Yalta du départage » dont il redoute « l’entre-soi ». « Je salue ce travail-là, parce que Gérard Larcher c’est quelqu’un qui rassemble dans notre famille politique, mais je dis simplement qu’un système de départage fait sur un coin de table entre nous, je n’y crois pas », a-t-il lâché.

Le député de l’Ain espère que les sondages vont permettre de dégager une issue. « Je crois au candidat naturel. Je crois à la capacité de la droite de se rassembler derrière une femme ou un homme qui sera devant, qui montrera aux Français ses atouts, ses compétences. »

A écouter Damien Abad, qui n’a pas caché ses préférences, le candidat naturel pourrait bien être Xavier Bertrand. « Il peut incarner la droite qui gagne », espère-t-il, tout en reconnaissant qu’il « est trop tôt ». L’intéressé n’est pas déclaré et les élections régionales, que le Parlement devrait repousser en juin, n’ont pas eu lieu. Le candidat devrait être connu à l’issue de cette période électorale. « Cet été ou après l’été, si les élections régionales ont lieu conformément à ce qui est indiqué, c’est-à-dire en juin », a précisé Damien Abad.

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