SIPA_01198138_000012

Candidature de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel : les députés RN s’abstiennent

Suite à l’audition de Richard Ferrand devant les députés de la commission des lois, le porte-parole du groupe RN, Bryan Masson a annoncé que les 16 députés RN de la commission des lois s’étaient abstenus.
Simon Barbarit

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Est-ce bon signe pour Richard Ferrand ? Proposé par Emmanuel Macron pour succéder à Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel, l’ancien député enchaîne les auditions devant les commissions des lois des deux assemblées. Après son audition devant les députés Bryan Masson a annoncé que les 16 députés RN de la commission des lois s’étaient abstenus.

« Le groupe Rassemblement national ne pouvait évidemment pas soutenir cette nomination. Cependant nous avons voté l’abstention, pour plusieurs raisons […] Nous lui avons demandé comment il envisageait sa présidence au Conseil constitutionnel. Il (Richard Ferrand) nous a rassurés », a déclaré le député Bryan Masson devant la presse.

Pour rappel, depuis la révision constitutionnelle de 2008, la nomination de Richard Ferrand est bloquée « lorsque l’addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés au sein des deux commissions ».

En théorie, 74 voix sur les 122 membres des deux commissions des lois empêcheraient la nomination de Richard Ferrand. Mais on parle ici de suffrages exprimés, c’est-à-dire que chaque abstention abaisse la majorité des trois cinquièmes. Le sort de Richard Ferrand est donc dans la main des parlementaires LR.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le