Canicule: le gouvernement “brasse beaucoup d’air”, estime Chenu (RN)

Canicule: le gouvernement “brasse beaucoup d’air”, estime Chenu (RN)

Le porte-parole du Rassemblement national (RN), Sébastien Chenu, a accusé mercredi le gouvernement de "brasser beaucoup d'air"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le porte-parole du Rassemblement national (RN), Sébastien Chenu, a accusé mercredi le gouvernement de "brasser beaucoup d'air" autour de la canicule, lui reprochant de "transformer un événement climatique en événement politique".

"J'ai le sentiment qu'on en fait beaucoup pour un événement climatique important dans le quotidien des Français, mais faut-il à ce point avoir peu de résultats politiques pour transformer un événement climatique en événement politique ?", a-t-il relevé sur Sud Radio.

Alors qu'on lui rappelait la surmortalité provoquée par la canicule de 2003 (15.000 personnes en quinze jours), il a remarqué que "c'était il y a 16 ans" et qu'"on a depuis progressé" dans la gestion d'un tel événement.

"Donc j'ai l'impression que le gouvernement brasse beaucoup d'air là-dessus", a-t-il estimé.

Le député RN Louis Aliot (par ailleurs compagnon de Mme Le Pen) a de son côté critiqué sur BFMTV et RMC "un plan de communication" du gouvernement, soulignant l'existence des "plans canicule mis en place par des textes" grâce auxquels "on sait très bien ce qu'il faut faire quand il fait chaud".

Le RN est-il climato-sceptique ? "Non non, nous sommes des gens tout à fait rationnels", a répondu M. Chenu, faisant valoir le "localisme", qui privilégie la consommation de produits locaux, prôné par le parti de Marine Le Pen.

Quant à M. Aliot, s'il "ne conteste pas" le réchauffement climatique, il "conteste juste le fait de pointer du doigt (...) les discussions qu'il y a autour de (savoir) quelle est la part humaine et quelle est la part naturelle de ce réchauffement climatique". "Il faut quand même laisser une liberté d'expression", a-t-il jugé, fustigeant au passage les "gens qui défendent l'environnement et ont des idées totalitaires".

Dans la même thématique

Ticket-restaurant
8min

Politique

Budget : ces mesures d’aides qui passent à la trappe avec le vote de la censure

Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.

Le

Beaucaire: Jordan Bardella inaugurates Julien Sanchez s office
6min

Politique

« Il resserre les boulons » : le Parlement européen refuse de payer comme assistant parlementaire le directeur de cabinet de Jordan Bardella

Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.

Le

Canicule: le gouvernement “brasse beaucoup d’air”, estime Chenu (RN)
3min

Politique

« Nous n’aspirons pas à figurer dans un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche », assure Mathieu Darnaud

Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.

Le

Canicule: le gouvernement “brasse beaucoup d’air”, estime Chenu (RN)
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le