Carburants: Macron « fait l’aumône de quelques centimes », selon Hamon
Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, a critiqué mardi les propositions du président de la République qui "fait l...

Carburants: Macron « fait l’aumône de quelques centimes », selon Hamon

Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, a critiqué mardi les propositions du président de la République qui "fait l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, a critiqué mardi les propositions du président de la République qui "fait l'aumône, à ceux qui voient leur facture de carburant augmenter, de quelques centimes".

"On parle de transformer notre modèle économique et le président de la République nous répond par des centimes, ça n'est pas sérieux", a critiqué sur France Inter l'ancien candidat socialiste à la présidentielle de 2017.

Emmanuel Macron a annoncé mardi sur Europe 1 vouloir regarder "comment améliorer le chèque énergie" pour les ménages modestes ainsi que l'extension à l'ensemble de la France de la défiscalisation de l'aide au transport mise en place par la région Hauts-de-France.

Qualifiant de "bonne philosophie" l'aide au transport proposée par les Hauts-de-France pour ceux qui ont plus de 30 km par jour de déplacement, il a confirmé que "cette aide sera défiscalisée".

"On ne conçoit pas aujourd'hui sérieusement comment organiser cette transition écologique, c'est pas pareil de faire la guerre aux voitures en milieu rural qu'à Paris", a argumenté Benoît Hamon qui appelle à "mettre en place les alternatives".

"Chaque fois qu'on ferme une ligne de train, on augmente l'impact de la circulation automobile sur les émissions de gaz à effet de serre et les émissions de particules fines", a souligné l'ancien ministre, qui propose notamment de mettre en place "une TVA réduite sur les transports en commun" et "sur l'achat de véhicules propres".

Le chef de file de Générations refuse de s'associer au mouvement de blocage des "gilets jaunes" du 17 novembre qui l'inquiète.

"Je peux être parfaitement solidaire du fait qu'on s'inquiète de son pouvoir d'achat mais je ne rentrerai pas dans des manifestations dans lesquelles on criera à bas l'impôt, alors que l'impôt peut être juste et qu'il est même nécessaire à la redistribution, à bas les services publics, à bas l'État, à bas le parlementarisme, ça peut être tout et le plus grave le 17", a-t-il dénoncé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Carburants: Macron « fait l’aumône de quelques centimes », selon Hamon
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le