Carburants: « Nous ne reviendrons pas en arrière », selon Le Gendre
Gilles Le Gendre, patron des députés LREM, a assuré jeudi que le gouvernement et la majorité "ne reviendront pas en arrière" sur...

Carburants: « Nous ne reviendrons pas en arrière », selon Le Gendre

Gilles Le Gendre, patron des députés LREM, a assuré jeudi que le gouvernement et la majorité "ne reviendront pas en arrière" sur...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Gilles Le Gendre, patron des députés LREM, a assuré jeudi que le gouvernement et la majorité "ne reviendront pas en arrière" sur les hausses de taxes sur les carburants et a appelé à "revenir à la raison" sur ce sujet.

Interrogé sur la mobilisation des "gilets jaunes" du 17 novembre pour bloquer les routes contre la hausse des prix des carburants, le député de Paris a répondu sur RFI: "Nous n'avons ni à la redouter, ni à l'encourager, ni à en penser quoi que ce soit. Il se passera ce qui doit se passer, ce qui compte c'est le cap que nous avons fixé", celui de la "fiscalité écologique" pour "limiter les consommations de carburant de produits fossiles".

"C'est notre cap, nous le tiendrons et nous ne reviendrons pas en arrière", a insisté M. Legendre. Cette "action a été engagée par nos prédécesseurs qui, aujourd'hui, essayent de se dérober à leur responsabilité", a-t-il aussi accusé.

En écho aux propositions du président de la République, il a souhaité que le gouvernement puisse "arriver à compenser très légèrement pour ceux pour lesquels" la hausse des prix "pose véritablement un problème insupportable".

Voyant dans ce débat sur les tarifs des carburants avant tout un "fait médiatique", le député de Paris a insisté sur la cohérence de la politique du gouvernement en matière de pouvoir d'achat - qu'on "ne saucissonne pas" -, citant notamment la baisse de la taxe d'habitation et le relèvement de certaines allocations "pour les personnes les plus fragiles".

"Globalement, c'est l'Insee qui le dit, le pouvoir d'achat va augmenter pendant six mois comme il n'avait jamais augmenté depuis 15 ans, y compris en prenant en compte l'effet carburant", a-t-il assuré.

"Le gouvernement doit continuer à la fois à s'engager et à engager la société sur la voie de la transition écologique et à aider ceux qui ont le plus besoin d'être aidés sur cette transition", a abondé le député de l'Essonne LREM Cédric Villani sur RTL.

Dans la même thématique

Carburants: « Nous ne reviendrons pas en arrière », selon Le Gendre
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Carburants: « Nous ne reviendrons pas en arrière », selon Le Gendre
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le