Caricatures : « Monsieur Darmanin a proféré un mensonge », réplique Bruno Retailleau
Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, a répondu ce 28 octobre au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Ce dernier l'avait pris à partie pendant les questions au gouvernement sur les propos qu'il avait tenu sur RTL au sujet des caricatures.

Caricatures : « Monsieur Darmanin a proféré un mensonge », réplique Bruno Retailleau

Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, a répondu ce 28 octobre au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Ce dernier l'avait pris à partie pendant les questions au gouvernement sur les propos qu'il avait tenu sur RTL au sujet des caricatures.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

À la sortie des questions au gouvernement, le président du groupe LR Bruno Retailleau fulmine. Quelques minutes auparavant, le ministre de l’Intérieur l’avait interpellé en pleine séance, l’intimant de « retirer ses propos » tenus la veille sur RTL. « Je pense qu'il faut aussi être prudent, pas tellement pour craindre un certain nombre de réactions mais je suis pour une forme de respect. Oui à la caricature dans la presse, mais cette généralisation faisons-y aussi attention », avait indiqué Bruno Retailleau.

« Eh ben non, M. le président Retailleau, la liberté d’expression est totale, même quand ça gêne […] M. Ciotti vous a d’ailleurs corrigé, M. Abad vous a corrigé, et oui vous devriez retirer vos propos », lui avait alors reproché le ministre, alors qu’il répondait à une question d’un sénateur LR.

Bruno Retailleau a indiqué qu’il n’était « absolument pas question » pour lui de retirer ses propos, propos qui ont été, selon lui, raccourcis sur Twitter. « Il y en a marre que M. Darmanin, dès lors qu’il se sent mis en question – puisque là il était gêné aux entournures sur la réponse à une question –attaque l’opposition. Hier il m’attaquait pour islamophobie, et aujourd’hui il m’attaquerait, moi, pour un peu trop de complaisance vis-à-vis de l’islamisme ? » s’est exclamé le chef de la droite sénatoriale.

Après s’être entretenu avec son homologue à l’Assemblée nationale Damien Abad, le sénateur a même indiqué que le ministre avait « proféré un mensonge ». Il a démenti que le député lui ait fait la leçon. « C’est absolument faux », a-t-il insisté.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Caricatures : « Monsieur Darmanin a proféré un mensonge », réplique Bruno Retailleau
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Caricatures : « Monsieur Darmanin a proféré un mensonge », réplique Bruno Retailleau
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le