Caroline De Haas quitte les réseaux sociaux après « une vague de haine »
La militante féministe Caroline De Haas a annoncé lundi quitter les réseaux sociaux "pour un temps indéterminé" après avoir été...

Caroline De Haas quitte les réseaux sociaux après « une vague de haine »

La militante féministe Caroline De Haas a annoncé lundi quitter les réseaux sociaux "pour un temps indéterminé" après avoir été...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La militante féministe Caroline De Haas a annoncé lundi quitter les réseaux sociaux "pour un temps indéterminé" après avoir été la cible pendant plusieurs jours d'une "vague de haine et de harcèlement".

La militante explique sur son blog dans Mediapart que ces attaques ont été déclenchées par une interview d'elle publiée dans L'Obs du 15-21 février, sous le titre "un homme sur deux ou trois est un agresseur".

Comme elle l'avait fait dès le 15 février sur twitter, Caroline De Haas assure dans son blog avoir tenu lors de cet entretien des propos différents: "si une femme sur deux est victime, combien d'agresseurs nous entourent? Est-ce un homme sur deux? Un homme sur trois? Je n'en sais rien. Je sais juste que c'est beaucoup".

Elle cite ensuite des attaques liées à son passé de secrétaire générale de l'Unef, après un article de Libération le 20 février citant de nouveaux témoignages de femmes disant avoir été victimes de harcèlement, agressions sexuelles ou viols au sein du syndicat étudiant. Pour twitter, "la responsable, c'était moi. Parce qu'à l'époque, je n'avais pas vu ces violences, c'est que j'étais complice".

Un tweet à ce sujet du chroniqueur Eric Naulleau "a re-déclenché une vague de haine inouïe", poursuit Caroline De Haas. "Il y a dix ans, je n'étais pas une militante contre les violences sexistes et sexuelles. J'étais une femme, une victime de violences, qui n'était pas formée pour détecter les violences dans mon entourage", explique-t-elle.

Elle se dit "fatiguée de ces violences" sur les réseaux sociaux, "fatiguée de ces espaces sur lesquels des agresseurs, par milliers, (la) harcèlent et (l)'insultent en toute impunité".

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le