Castaner: “il y a un débat Ferrand, il n’y a pas d’affaire Ferrand”

Castaner: “il y a un débat Ferrand, il n’y a pas d’affaire Ferrand”

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a estimé vendredi qu'il y avait "un débat" mais pas "d'affaire Ferrand" et a...
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Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a estimé vendredi qu'il y avait "un débat" mais pas "d'affaire Ferrand" et a souligné que le parquet avait "toute liberté" d'intervenir s'il le jugeait "utile", après les révélations du Canard enchaîné concernant le ministre de la Cohésion des territoires.

"Il y a un débat Ferrand, il n'y a pas une affaire Ferrand. Parce qu'une affaire Ferrand, elle devrait avoir une base légale et une problématique pénale. Ce n'est pas le cas", a déclaré M. Castaner sur franceinfo au sujet de Richard Ferrand.

"Si le parquet juge utile d'intervenir, il a toute la liberté de le faire".

"Il n'y a pas de base pénale, il n'y a pas d'infraction dans cette affaire, c'est tout simplement la raison pour laquelle les juges ne s'en saisissent pas. Mais s'ils décident de s'en saisir, ils auront toute liberté de le faire, j'en prends l'engagement", a également déclaré le porte-parole du gouvernement.

Comme on lui faisait observer l'absence de réaction publique du garde des Sceaux François Bayrou, dénoncée notamment par le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, M. Castaner a répondu: "Cambadélis n'est pas le meilleur observateur de l'actualité gouvernementale. Je peux vous dire, pour avoir participé à un déjeuner entre les deux hommes, qu'il n'y a pas de tensions particulières et qu'on continue à travailler sur tous les sujets tous ensemble".

Le texte sur la moralisation de la vie publique préparé par M. Bayrou doit "nous permettre d'entrer dans ce nouveau monde de la transparence totale", a-t-il expliqué.

"L'objectif" est la présentation de ce texte en Conseil des ministres le 7 juin, avant le premier tour des législatives. Mais "c'est une loi qui aura trois volets, dont un constitutionnel", a-t-il indiqué, au lendemain d'une "réunion interministérielle" sur le sujet.

Richard Ferrand a exclu jeudi de démissionner de son poste de ministre de la Cohésion des territoires. Selon Le Canard enchaîné, en 2011, les Mutuelles de Bretagne dont il était le directeur général avaient souhaité louer des locaux commerciaux à Brest pour ouvrir un centre de soins et choisi, entre trois propositions, celle d'une société immobilière appartenant à la compagne du ministre.

"Richard Ferrand n'était pas député, il n'était pas en politique et le contrat passé entre la Mutuelle et la société de son épouse était légal, a fait l'objet d'une consultation sur trois offres, et ils ont choisi la moins chère", a martelé M. Castaner. M. Ferrand est conseiller régional de Bretagne depuis mars 2010.

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