Castaner nommé ministre de l’Intérieur dans le cadre d’un large remaniement

Castaner nommé ministre de l’Intérieur dans le cadre d’un large remaniement

Christophe Castaner a été nommé mardi ministre de l'Intérieur en remplacement de Gérard Collomb dans le cadre d'un large...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Christophe Castaner a été nommé mardi ministre de l'Intérieur en remplacement de Gérard Collomb dans le cadre d'un large remaniement de l'équipe gouvernementale, "dont le mandat politique reste le même", a annoncé l'Elysée.

M. Castaner, un proche d'Emmanuel Macron, occupait jusque-là le poste de secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Il sera épaulé de Laurent Nuñez, actuellement à la tête de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) et nommé secrétaire d'Etat auprès de lui.

En pleine grogne des élus locaux, Jacqueline Gourault est nommée à la tête d'un grand ministère des Territoires, avec à ses côtés Sébastien Lecornu, nommé ministre auprès d'elle chargé des collectivités territoriales, et Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement. Elle remplace Jacques Mézard, qui quitte le gouvernement.

L'ex-cadre des Républicains Franck Riester est nommé ministre de la Culture à la place de Françoise Nyssen, remerciée.

Le Modem Marc Fesneau devient ministre auprès du Premier ministre, en charge des Relations avec le Parlement, et en remplacement de Christophe Castaner.

Au poste de ministre de l'Agriculture, le sénateur de la Drôme Didier Guillaume remplace Stéphane Travert, un ancien socialiste comme lui.

Au total, le gouvernement compte huit entrants avec également les arrivées des secrétaires d'Etat Emmanuelle Wargon, Christelle Dubos, Agnès Pannier-Runacher et Gabriel Attal.

Il s'agit d'"une équipe renouvelée, dotée d'un second souffle, mais dont le mandat politique reste le même", a commenté l'Elysée.

"Cette équipe gouvernementale va inscrire son action dans la continuité de la politique menée par le gouvernement et du calendrier des réformes pour les mois à venir", a ajouté la présidence.

L'attente aura été longue pour accoucher de ce nouveau gouvernement, censé apporter un "second souffle" au quinquennat d'Emmanuel Macron, très bas dans les sondages après un été et une rentrée chaotiques.

Le remaniement doit mettre fin à une période de flottement, déclenchée par la démission fracassante, le 2 octobre, du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, suivant de peu celle d'un autre pilier du gouvernement, Nicolas Hulot.

D'abord pressentie a minima, la refonte de l'équipe gouvernementale a gagné en profondeur au fil des jours.

Un temps évoquée, l'hypothèse d'une démission du gouvernement et d'un nouveau discours de politique générale d'Edouard Philippe devant l'Assemblée a été écartée en début de semaine dernière.

L'annonce a finalement été faite par simple communiqué.

Dans la même thématique

France Britain Brexit
4min

Politique

Gouvernement : Michel Barnier engage « la consultation de la dernière chance »

Après avoir reçu ce matin les présidents des Assemblées, Yaël Braun Pivet et Gérard Larcher, le premier ministre réunit à 15 heures les autres formations consultées en vue de la « formation rapide » d’un gouvernement. Mais la prudence est de mise. Alors qu’Emmanuel Macron a refusé une première ébauche, cette fois, ce sera « à prendre ou à laisser », soutient-on chez les LR.

Le

Castaner nommé ministre de l’Intérieur dans le cadre d’un large remaniement
4min

Politique

Budget : « La pression fiscale pourrait être un peu plus équitablement répartie », estime Jean-Noël Barrot

Ce jeudi, Jean-Noël Barrot, ministre délégué démissionnaire chargé de l’Europe et vice-président du MoDem était l’invité de la matinale de Public Sénat. Il a notamment évoqué les rumeurs d’une augmentation des impôts dans le projet de loi de finances pour 2025, ainsi que de la non-transmission de documents budgétaires par le gouvernement au Parlement.

Le

Paris : Handover Ceremony for new Prime Minister Attal and Barnier
9min

Politique

Composition du gouvernement : la tension avec les macronistes peut-elle conduire à « l’échec » de Michel Barnier ?

La composition du gouvernement de Michel Barnier se fait attendre et la question d’une éventuelle hausse d’impôt, comme le casting, cristallisent les tensions. Le premier ministre a annulé au dernier moment une rencontre avec Gabriel Attal. Au sein de Renaissance, on met en garde Michel Barnier sur la tentation d’une politique trop éloignée du bloc central.

Le

Paris : Handover Ceremony for new Prime Minister Attal and Barnier
3min

Politique

Michel Barnier alerte sur la situation budgétaire « très grave » et reporte sa réunion avec Gabriel Attal

Michel Barnier juge la situation budgétaire « très grave » et demande « les éléments pour en apprécier l’exacte réalité », déclare le premier ministre. Quelques minutes avant, Matignon annonçait qu’une réunion avec Gabriel Attal était « décalée ». La cause officieuse : Gabriel Attal aurait imposé « une délégation de huit personnes », dont Elisabeth Borne et Gérald Darmanin, alors que la « règle » est de venir à trois maximum. « Sur les modalités, ils nous ont mis un peu devant le fait accompli », grince l’entourage de Michel Barnier

Le