Castaner: six mois après la victoire de Macron, les réformes ne font « que commencer »
Six mois après l'élection d'Emmanuel Macron, l'action du gouvernement pour "transformer en profondeur" la France "ne fait que...

Castaner: six mois après la victoire de Macron, les réformes ne font « que commencer »

Six mois après l'élection d'Emmanuel Macron, l'action du gouvernement pour "transformer en profondeur" la France "ne fait que...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Six mois après l'élection d'Emmanuel Macron, l'action du gouvernement pour "transformer en profondeur" la France "ne fait que commencer", a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner.

"Cette action ne fait que commencer, nous allons poursuivre sur le même rythme", a-t-il dit à la presse à l'issue du conseil des ministres.

Depuis que M. Macron a remporté la présidentielle avec 66,1% des suffrages face à Marine Le Pen (FN), "les engagements pris ont été tenus", a-t-il affirmé. "Ce que nous faisons était dans le contrat passé entre Emmanuel Macron et les Français le 7 mai au soir".

M. Castaner a rappelé que l'ambition du gouvernement était de mener, "plus que de simples réformes", "une transformation en profondeur".

Cette action "n'est pas toujours facile à lire, car nous avons l'habitude d'avoir une approche quantitative", a-t-il relevé.

Le calendrier des prochains mois est, selon lui, "déjà balisé" avec les réformes de l'apprentissage, de la formation, de l'allocation-chômage, du bac, la refonte de la politique du logement, du droit d'asile, ou la réforme de la justice.

Mais Bruno Retailleau (LR) a déclaré mardi ne voir "aucune réforme structurelle dans ce qu'il propose pour le moment". M. Macron "bénéficie d'une forme de conjoncture astrale favorable, et comme d'habitude, en France, là ou il faudrait accomplir l'effort parce qu'il serait moins douloureux, en temps de croissance, on va repousser l'effort au bout du bout, c'est-à-dire qu'on ne le fera pas", a-t-il regretté sur Radio Classique.

"C'est un président de la France qui rit, de la France qui va bien, qui s'en sort (...) Mais (...) il ne prend pas conscience du fait qu'il y a des perdants dans la mondialisation", a renchéri Geoffroy Didier (LR).

Partager cet article

Dans la même thématique

Castaner: six mois après la victoire de Macron, les réformes ne font « que commencer »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le