Christophe Castaner a affirmé vendredi à Saint-Astier (Dordogne), à propos de photos publiées de lui en boîte de nuit, qu'il n'y avait "pas de polémique" et que sa sécurité était "assurée", quelques heures après que le Premier ministre lui eut accordé "toute sa confiance".
"Il n'y a pas de polémique, ma sécurité est toujours assurée. Mais nous étions dans un lieu privé, un restaurant, et elle sait se faire efficace et discrète", a affirmé devant la presse le ministre de l'Intérieur qui célébrait en Dordogne les 50 ans du Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG).
Les magazines people Voici et Closer ont publié des photos du ministre embrassant une jeune femme lors d'une soirée dans une discothèque parisienne, dans la nuit de samedi à dimanche, après la 17e journée de mobilisation des "gilets jaunes".
"Une proximité extrêmement rapide qui pose une question de sécurité évidente pour le ministre de l'Intérieur, non accompagné", affirme l'hebdomadaire Closer. Selon le magazine people Voici, "Pour plus de discrétion, le ministre a laissé ses deux officiers de sécurité à la porte du restaurant".
"Etre ministre de l'Intérieur, c'est l'être 7 jours sur 7, 24 heures sur 24", a affirmé le ministre, "mais cela ne m'empêche pas de répondre à une invitation à un anniversaire dans un restaurant, et de pouvoir m'y rendre librement. Le reste relève de la vie privée".
"Ce qui compte, c'est la capacité du ministre à être dans la totalité de l'exercice de ses fonctions. C'est mon cas, 7 jours sur 7, 24h sur 24h", a-t-il martelé.
Vendredi matin, le Premier ministre Edouard Philippe a affirmé sur Europe 1 qu'il n'avait "aucun commentaire à faire sur la vie privée de Christophe Castaner, et que le ministre de l'Intérieur avait toute (sa) confiance".
"Je crois qu'il n'y a pas de questions autour de sa sécurité", a encore affirmé Edouard Philippe sur Europe 1.
Interrogé sur un éventuel problème d'"exemplarité" de son ministre, le Premier ministre a de nouveau fait valoir qu'il n'avait "aucun commentaire" à faire sur ce qui relève selon lui de la "vie privée" de M. Castaner.