Castaner sur Notre-Dame-des-Landes: la ZAD « sera une vraie difficulté »
Le patron de La République en marche, Christophe Castaner, a estimé vendredi que la ZAD, occupée par 200 à 300 opposants au...

Castaner sur Notre-Dame-des-Landes: la ZAD « sera une vraie difficulté »

Le patron de La République en marche, Christophe Castaner, a estimé vendredi que la ZAD, occupée par 200 à 300 opposants au...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le patron de La République en marche, Christophe Castaner, a estimé vendredi que la ZAD, occupée par 200 à 300 opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, serait "une vraie difficulté" et "fait partie des éléments" à prendre en compte.

Le rapport des médiateurs sur le projet controversé d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes doit être remis au Premier ministre le 13 décembre, avec une décision de l'exécutif "selon toute vraisemblance" d'ici à la fin de l'année, selon une source gouvernementale.

Christophe Castaner a estimé vendredi sur RTL que la "zone d'aménagement différé" (ZAD), rebaptisée "zone à défendre" par les opposants au projet et occupée "de façon quasi militaire" par 200 à 300 "zadistes" qui "se préparent au combat", "sera une vraie difficulté".

Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a estimé de son côté dans un entretien jeudi à L'Obs qu'"on a à Notre-Dame-des-Landes un problème d'ordre public. Certains en font abstraction dans leur raisonnement. Pas moi !", a-t-il souligné.

"Ca fait partie des éléments qu'il faut prendre en compte", a affirmé Christophe Castaner, indiquant qu'il attendait les conclusions du rapport avant de prendre position.

"Ce serait idiot de demander une expertise et d'avoir un avis avant", a affirmé le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. "Mon sentiment est qu'on est sur un projet qu'on traine depuis 50 ans, il est nécessaire de faire une photographie pour voir s'il est toujours d'actualité".

"Si l'expertise nous dit que ça n'a plus aucun sens, je ne défendrai pas ce projet", a-t-il affirmé, tout en rappelant qu'est aussi dans la balance la fermeture "de deux aéroports", "notamment celui de Saint-Jacques-de-la-Lande, juste à côté de la ville de Rennes", dont "on sait aussi les impacts qu'il y a sur l'environnement, sur les habitants". "Ca fait aussi partie des sujets sur lesquels je veux des éclairages", a-t-il dit.

"C'est l'impact sur les deux aéroports qu'il faut prendre en compte, et pas la fermeture, car je n'ai pas connaissance que ce soit une préconisation de l'expertise", a précisé par la suite M. Castaner à l'AFP.

"Mais je pense que quand on demande une expertise, il vaut mieux attendre ses conclusions avant d'avoir un avis tranché".

Partager cet article

Dans la même thématique

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le

4min

Politique

UE-Mercosur : vers un accord, contre l’avis de la France ?

Le sommet du Mercosur se tiendra ce samedi au Brésil, au cours duquel Ursula von der Leyen souhaiterait ratifier le traité commercial. Mais Emmanuel Macron a une nouvelle fois fait part de son opposition, annonçant qu’il souhaitait reporter l’examen du texte, le tout sur fond de mobilisation des agriculteurs.

Le