Cazeneuve appelle à voter à gauche pour faire « réussir » Macron
"Notre pays a besoin de gauche", a lancé Bernard Cazeneuve, jeudi soir, en appelant à élire des députés de gauche pour préserver...

Cazeneuve appelle à voter à gauche pour faire « réussir » Macron

"Notre pays a besoin de gauche", a lancé Bernard Cazeneuve, jeudi soir, en appelant à élire des députés de gauche pour préserver...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Notre pays a besoin de gauche", a lancé Bernard Cazeneuve, jeudi soir, en appelant à élire des députés de gauche pour préserver le "bilan" de François Hollande et faire "réussir" la présidence Macron.

"Je vois bien quel est l'air du temps. Tout se confondrait avec tout, il n'y aurait plus de clivages", a déclaré l'ancien Premier ministre PS, lors d'un meeting régional pour les législatives dans l'Aude.

"Mais François Mitterrand nous rappelait que lorsqu'on n'est ni de droite ni de gauche, on n'est ni de gauche, ni de gauche, et je pense que notre pays a besoin de gauche", a-t-il lancé sous les applaudissements.

"Je viens devant vous avec au cœur la fierté du bilan du président Hollande", a-t-il assuré devant plusieurs centaines de personnes réunies dans une salle municipale de Capendu, près de Carcassonne.

Et "c'est parce que je veux le meilleur pour le Président de la République que je n'entends pas le laisser seul avec ceux qui prétendent le cerner totalement", a-t-il dit.

"Pour le faire réussir, il faut lui donner une gauche de gouvernement, responsable, pragmatique, convaincue, attachée à ses convictions, soucieuse de l'intérêt général, pour ne pas le laisser seul avec ceux dont on connaît la politique parce que nous l'avons éprouvée", a ajouté M. Cazeneuve.

"Lorsque je vois que l'on met la fonction publique et la Sécurité sociale dans le giron d'un ministre du Budget" dans l'opposition pendant cinq ans, "je dis que si vous ne mettez pas des députés de gauche à l'Assemblée alors je ne garantis pas que l'on pourra assurer la défense des services publics", a-t-il estimé.

"Saluant" la nomination d'un "très bon ministre de l'Environnement" en la personne de Nicolas Hulot, l'ex chef du gouvernement a prévenu: "S'il n'y a pas des parlementaires de gauche de gouvernement à l'Assemblée, on trouvera toujours des conservateurs pour expliquer que l'environnement, ça commence à bien faire", en allusion à une formule de l'ancien président Nicolas Sarkozy.

Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, a également estimé que si "la maison socialiste est un peu chamboulée", "il ne faut pas tanguer", et savoir "résister aux vents mauvais".

Partager cet article

Dans la même thématique

Cazeneuve appelle à voter à gauche pour faire « réussir » Macron
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le