Cazeneuve dénonce le « discours de haine » et les « accusations abjectes » de Mélenchon
Bernard Cazeneuve a dénoncé vendredi le "discours de haine" et les "accusations abjectes" à son encontre de Jean-Luc Mélenchon, à...

Cazeneuve dénonce le « discours de haine » et les « accusations abjectes » de Mélenchon

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Bernard Cazeneuve a dénoncé vendredi le "discours de haine" et les "accusations abjectes" à son encontre de Jean-Luc Mélenchon, à qui il reproche "une faute politique et morale" pour "ne pas avoir appelé clairement à voter" pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen.

"Jean-Luc Mélenchon a sans doute gagné le premier prix de l'outrance à l'occasion du dernier dîner organisé par l'alliance bolivarienne, et s'en est trouvé grisé. On ne peut pas lui en vouloir, c'est tellement narcissisant", ironise l'ancien Premier ministre dans une déclaration transmise à l'AFP.

"Moi, plus modestement, je considère que de ne pas avoir appelé clairement à voter pour le candidat républicain contre Marine Le Pen est une faute politique et morale et je le répèterai inlassablement. Si d'ailleurs Mélenchon voulait battre l'extrême Droite c'est contre (Stéphane) Ravier, son candidat, qu'il se présenterait à Marseille et non contre le socialiste (Patrick) Mennucci", poursuit Bernard Cazeneuve.

"Son discours de haine, ses accusations abjectes à mon encontre, montrent que dans sa dérive politique et morale Jean-Luc Mélenchon ne s'interdit plus rien. Sa violence, ses insultes ne m'impressionnent pas. Elles apportent la démonstration de ce qu'il est vraiment", conclut l'ancien chef du gouvernement, un des chefs de file de la campagne du PS pour les législatives.

Mercredi, M. Mélenchon s'en était vivement pris à M. Cazeneuve, ce "type" qui "ose la ramener avec son costume de bedeau. Oui le bedeau du capital et de ce gouvernement! Qui est-ce qui a tué Rémi Fraisse sauf erreur? C'est pas moi? non?". Rémi Fraisse est un jeune militant écologiste tué en 2014 par le jet d'une grenade de gendarmes près du chantier controversé de retenue d'eau à Sivens (Tarn), alors que M. Cazeneuve était ministre de l'Intérieur.

Dans une tribune publiée le 1er mai dans Libération, Bernard Cazeneuve avait estimé que, de la part de M. Mélenchon et ses soutiens, ne pas appeler à voter pour Emmanuel Macron, contre Marine Le Pen, était une "impardonnable faute morale".

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