Cazeneuve juge que “La République en marche ne peut pas être un parti unique”

Cazeneuve juge que “La République en marche ne peut pas être un parti unique”

Bernard Cazeneuve appelle les électeurs à voter pour la "gauche de gouvernement", jugeant que "La République en marche ne peut...
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Bernard Cazeneuve appelle les électeurs à voter pour la "gauche de gouvernement", jugeant que "La République en marche ne peut pas être un parti unique dans lequel tout le monde viendrait se fondre en niant d'où il vient", explique-t-il dans le Journal de la Saône-et-Loire mercredi.

"Le clivage droite-gauche n'a pas disparu. Il peut y avoir un devoir de dépassement des clivages pour répondre aux urgences du pays, mais cela doit se faire dans le respect des convictions de chacun et de l'identité politique des forces politiques qui ont contribué à façonner notre pays", affirme dans une interview au quotidien régional l'ancien Premier ministre, devenu l'un des chefs de file de la campagne du PS pour les législatives.

Pour l'ancien chef du gouvernement, "la gauche populiste de (Jean-Luc) Mélenchon dit non à tout et s'engage dans une fuite en avant qui la condamne à de graves fautes politiques et morales, à l'instar de son refus de prendre parti au second tour de l'élection présidentielle", et "la droite et l'extrême droite rêvent de revanche et de recul".

"La gauche de gouvernement est donc la seule qui puisse présenter la stabilité, la fiabilité, bref la garantie que le quinquennat pourra moderniser sans détruire", plaide-t-il.

"Voter socialiste, c'est (...) garantir la réussite du quinquennat en plaçant partout des sentinelles de la justice sociale et de la modernisation du pays", affirme encore M. Cazeneuve, notant que le gouvernement nommé la semaine dernière par le président Emmanuel Macron "fait la part belle à la droite qui occupe désormais Matignon et Bercy".

"La droite n'a renoncé à aucun de ses projets d'hier, notamment concernant la fermeture des services publics ou la suppression des postes de fonctionnaires", fustige l'ex-locataire de Matignon.

Il met également en garde: "La réforme du code du travail ne peut pas se faire sans les syndicalistes, sauf à prendre le risque de tuer l'idée même de réforme."

Emmanuel Macron avait annoncé pendant sa campagne présidentielle son souhait de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires et de réformer le Code du travail par ordonnances.

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