Cazeneuve plaide pour l’émergence d’une “génération nouvelle” au PS

Cazeneuve plaide pour l’émergence d’une “génération nouvelle” au PS

L'ancien premier ministre Bernard Cazeneuve a plaidé jeudi sur Europe 1 pour qu'une "génération nouvelle" prenne les commandes au...
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L'ancien premier ministre Bernard Cazeneuve a plaidé jeudi sur Europe 1 pour qu'une "génération nouvelle" prenne les commandes au PS, soulignant que lui-même avait déjà derrière lui "25 ans de vie politique".

Pourrait-il à l'avenir jouer un rôle central au PS ? "Je n'ai jamais refusé de prendre mes responsabilités, je n'ai jamais refusé d'aider. En revanche j'ai derrière moi déjà 25 ans de vie politique. Je suis encore jeune, j'ai 54 ans, mais j'ai commencé il y a longtemps. J'ai exercé au plan local de nombreux mandats. Et j'ai souhaité qu'au plan local une nouvelle génération me succède (...) Je pense aussi plan qu'au plan national il faut qu'il y ait une génération nouvelle", a répondu M. Cazeneuve.

"Je ne crois pas au recours, je ne crois pas aux hommes indispensables, je ne crois pas à ceux qui dans un narcissisme total vont tous les jours à la radio, à la télévision - même si en ce moment, pour des raisons qui tiennent à la promotion de ce livre, je suis obligée de le faire, et vous constaterez que je ne le ferai pas aussi longtemps que durent les contributions, je le dis pour ceux que ma parole agace, qu'ils ne s'inquiètent pas bientôt je retournerai à mon silence", a-t-il poursuivi.

"Je suis redevenu avocat (...) Je préfère le droit au tordu, et je préfère l'ascèse du droit à la futilité des petites phrases de la politique, même si je pense que la politique se rehausserait si on s'en tenait aux faits, s'il y avait une exigence de vérité, et si on mettait un peu moins de narcissisme, un peu plus d'éthique et de modestie dans l'exercice de l'action publique", a-t-il conclu.

M. Cazeneuve a publié mercredi "Chaque jour compte, 150 jours sous tension à Matignon", un ouvrage où il retrace la période courant du renoncement de François Hollande, le 1er décembre 2016, à la passation de pouvoir à Matignon, le 15 mai avec Edouard Philippe.

Il y affirme en conclusion qu'il "prendr(a) sa part" de la "refondation de la gauche de gouvernement", s'il peut être "utile".

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