Sur le CDG Express, Valérie Pécresse est « en harmonie avec la position des sénateurs. » Elle rappelle que la région a lancé « un cri d’alarme » sur le dossier. Elle considère que « vu la galère du RER B, il est périlleux de s’engouffrer dans un CDG express. »
La position de la région est un « non, sauf si ». La Présidente est « convaincue de l’utilité du CDG Express », mais « pas convaincue par le calendrier fixé par l’État. » Elle assouplira sa position si l’État « détend le calendrier jusqu’en 2025-2026. »
Valérie Pécresse propose la création d’un « fonds d’indemnisation des aléas de chantier », pour indemniser les usagers, impactés par des entreprises de BTP qui, « de temps en temps, font n’importe quoi. »
« Il n’est pas question de faire payer les Français pour le Grand Paris Express »
Sur le Grand Paris Express, la Présidente « déplore le dérapage financier du projet. » Elle considère que « c’est un projet francilien, qui doit être financé par les Franciliens. » Plus que de nouvelles taxes, comme la taxe parking, l’idéal serait de « faire des économies, si c’est encore possible. »
« C’est ringard d’opposer route et transports en commun »
Valérie Pécresse rêve à « une convergence de toutes les mobilités. » Elle refuse d’opposer route et transports en commun. Elle propose plutôt « une gouvernance globale : transports en commun, route, vélo, covoiturage, mobilité autonome. »
Valérie Pécresse est également favorable à la reconnaissance faciale dans les transports, « comme dans les aéroports. » Elle ne comprend pas « le degré de protection différent entre train et avion » et propose comme gares pilotes Saint-Lazare et Gare du Nord.