« Ce gouvernement utilise le vocabulaire le plus éculé de la droite réactionnaire », selon Corbière
« Elle est noble cette grève ». Sans hésiter, le député et porte-parole de la France insoumise soutient la poursuite de la mobilisation des cheminots et des étudiants. Invité de « L’épreuve de vérité » – en partenariat avec Radio classique, l’AFP et Les Échos – il tacle la position du gouvernement par rapport à ces grèves.   

« Ce gouvernement utilise le vocabulaire le plus éculé de la droite réactionnaire », selon Corbière

« Elle est noble cette grève ». Sans hésiter, le député et porte-parole de la France insoumise soutient la poursuite de la mobilisation des cheminots et des étudiants. Invité de « L’épreuve de vérité » – en partenariat avec Radio classique, l’AFP et Les Échos – il tacle la position du gouvernement par rapport à ces grèves.   
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Quel est le sens de continuer à appeler à la grève alors qu’il y a une loi qui est votée ? », interrogeait la ministre des Transports, sur CNEWS jeudi dernier. Sans surprise, la question ne manque pas d’irriter le député de la France insoumise, Alexis Corbière, qui est l’invité de « L’heure de vérité », en partenariat avec Radio classique l’AFP et Les Échos, ce lundi.

Lui, invite Élisabeth Borne à « respecter » les cheminots : « Ces gens-là ne jouent pas contrairement à ce que pense Madame Borne, ils le font pour de bonnes raisons, pour maintenir un rapport de force parce qu’une nouvelle négociation commence », défend Alexis Corbière. Voir la vidéo ci-dessous. 

Le député de la France insoumise veut également rappeler qu’Élisabeth Borne qui « a été conseillère de Jospin aux Transports »  et la ministre des Armées « Madame Parly qui lorsqu’elle travaillait à la SNCF gagnait 52 000 euros par mois (…) ont une responsabilité sur les difficultés de la SNCF ». S’il reconnaît que la reconduction de la grève gêne nécessairement les usagers, Alexis Corbière insiste : « Elle est noble cette grève ».

Alexis Corbière appelle la ministre des Transports à « respecter » les cheminots
02:14

SNCF, Parcousup, même combat. Pour Alexis Corbière, la déclaration de la ministre de l’Enseignement supérieur qui déplore « plus de 5 millions de dégâts dans les facs », sur son compte Twitter, n’est rien d’autre que de la « communication ». L’état des universités n’était déjà « pas fameux » avant la grève et le discours du gouvernement qui incrimine « des mouvements radicaux » est dépassé.

« Le nouveau monde il ressemble vraiment à l’ancien » tacle Alexis Corbière avant d’établir une comparaison avec la mobilisation contre la loi Devaquet (1986) et les envolées du ministre de l’Intérieur de l’époque, Charles Pasqua, qui blâmait déjà à l’époque « les gauchistes de tout poil ». « La ministre de l’Enseignement supérieur utilise, comme ce gouvernement, le vocabulaire le plus éculé de la droite réactionnaire », lance le député de la France insoumise.

Partager cet article

Dans la même thématique

Pierre-Yves Bournazel, HORIZON candidate for the 2026 municipal elections in Paris.
9min

Politique

Pierre-Yves Bournazel investi par Renaissance pour les municipales à Paris : « Dès demain, Dati va riposter »

Les LR et Renaissance se divisent pour les municipales à Paris. Le parti de Gabriel Attal officialise son soutien à Pierre-Yves Bournazel, cadre du parti d’Edouard Philippe, au détriment de la candidature de Rachida Dati. Le sujet divise à Renaissance et le responsable du parti dans la capitale, Sylvain Maillard, qui soutient la ministre, se met en retrait de ses fonctions. Explications sur une décision qui rebat les cartes du scrutin.

Le

8min

Politique

Agacée par la méthode de Sébastien Lecornu, la droite sénatoriale promet un budget « sans compromis, mais de clarification »

La droite sénatoriale s'inquiète des reculs successifs du gouvernement sur les positions financières et économiques qu'elle défend, dans le cadre des débats budgétaires à l’Assemblée nationale. Ces inflexions, mais aussi la méthode du Premier ministre, mettent en lumière une fissure grandissante entre la majorité sénatoriale et l'exécutif.

Le