« Ce grand débat a été honnête » estime Guy Canivet
Au micro des chaînes parlementaires, Guy Canivet, garant du grand débat national, a réagi au bilan de ce grand débat, présenté lundi matin.  

« Ce grand débat a été honnête » estime Guy Canivet

Au micro des chaînes parlementaires, Guy Canivet, garant du grand débat national, a réagi au bilan de ce grand débat, présenté lundi matin.  
Public Senat GO&UP

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Nous constatons que ce grand débat a été honnête » déclare Guy Canivet, garant du Grand débat, quelques minutes après la fin de la présentation du premier bilan du Grand débat national.

L’ancien membre du Conseil constitutionnel a évoqué les « limites de l’exercice » en expliquant notamment que les contributions sont venues de personnes volontaires, qui en ont fait la démarche. Pas question alors de confondre les résultats avec un sondage : « Ce qui vient d’être dit là, n’est pas le sondage de l’opinion ».

Guy Canivet, voit également une deuxième limite dans le temps imparti : « Le président de la République a enfermé ce débat dans un délai très contraint, trois mois. »

La troisième limite évoquée par le garant du grand débat national est que le grand débat s’est déroulé dans « des institutions en fonctionnement » : « Le président de la République a continué à présider, le gouvernement à prendre des décisions. Et donc il fallait apprécier ces principes d’impartialité, de neutralité dans des institutions vivantes ». Guy Canivet veut ici parler des multiples interventions du président de la République au grand débat (92 heures de participation) : « La répétition [de ses interventions] pouvait créer un doute sur la nature des grands débats ».

Le garant du grand débat national a rappelé que sa mission ainsi que celle des quatre autres garants, se terminerait demain mardi, après la conférence de restitution et de publication de leur rapport.

Partager cet article

Dans la même thématique

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget 2026 : quels scénarios dans un calendrier de plus en plus contraint ?

Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.

Le

Paris: Salon europeen de l Education
4min

Politique

Budget 2026 : Un rapport du Sénat dénonce « un coup dur porté à la jeunesse », avec une réduction de l’enveloppe dédiée au service civique

Comme en 2025, la mission sport, jeunesse et vie associative subie une sérieuse coupe dans le budget. Le service civique voit son enveloppe budgétaire réduite de 20 %, soit 114,4 millions d’euros par rapport à l’année dernière. « Se priver d’un dispositif qui fonctionne au moment où on a besoin de faire du lien social, c’est incompréhensible », regrette le rapporteur des crédits, Éric Jeansannetas (PS).

Le