« Ce serait pas mal qu’il y ait des femmes au poste de président » de groupe, estime Lienemann

« Ce serait pas mal qu’il y ait des femmes au poste de président » de groupe, estime Lienemann

Qui pour remplacer Didier Guillaume, le président démissionnaire du groupe socialiste du Sénat ? La sénatrice de Paris fait part de sa préférence pour une femme à ce poste.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après l’annonce surprise, mardi, de son retrait de la vie politique, le sénateur Didier Guillaume laisse son siège de président du groupe socialiste ouvert à la succession. Un vote à la prochaine réunion hebdomadaire des sénateurs socialistes, aura lieu dans la matinée du 23 janvier pour arrêter le nom de son ou de sa remplaçant(e).

Plusieurs candidats devraient se manifester, dont les anciens ministres Patrick Kanner et Laurence Rossignol (relire notre article). « Ce serait pas mal qu’il y ait des femmes dans les postes de président » de groupe, a fait savoir Marie-Noëlle Lienemann, dans l’émission Parlement Hebdo. Pour autant, la sénatrice de Paris ne se dit pas « tentée » par le poste.

« Certaine tendresse » pour Laurence Rossignol

Si elle attend d’avoir la liste de tous les prétendants déclarés avant d’indiquer son choix, Marie-Noëlle Lienemann ne cache pas sa « certaine tendresse » pour Laurence Rossignol :

« Je ne suis pas toujours d’accord avec elle, mais je pense qu’elle a envie aussi qu’on ait un Parti socialiste, et surtout un groupe, qui soient assez offensifs, en réflexion sur les grandes mutations qui sont en cours, et en tenant nos fondamentaux. »

Fin septembre, lors de la dernière élection du président de groupe, l’ancienne ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes avait réuni 22 voix (sur 77), contre 36 pour Didier Guillaume, et 12 pour Martial Bourquin, le sénateur du Doubs.

Dans la même thématique

Brussels Special European Council – Renew Europe
10min

Politique

Européennes 2024 : avec son discours de la Sorbonne 2, Emmanuel Macron « entre en campagne », à la rescousse de la liste Hayer

Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».

Le

Jordan Bardella visite Poste-Frontiere de Menton
5min

Politique

Elections européennes : la tentation des seniors pour le vote RN, symbole de « l’épanouissement du processus de normalisation » du parti, selon Pascal Perrineau

Alors que la liste menée par Jordan Bardella (31.5%) devance de plus de 14 points la liste Renaissance, menée par Valérie Hayer (17%), selon le dernier sondage IFOP-Fiducial pour LCI, le Figaro et Sud-Radio, le parti de Marine Le Pen, mise désormais sur l’électorat âgé, traditionnellement très mobilisé pour les élections intermédiaires. Désormais deuxième force politique chez les plus de 65 ans (le RN conquiert 24% de cet électorat, 7 points de moins que Renaissance), la stratégie semble porter ses fruits. Décryptage avec le politologue Pascal Perrineau, professeur émérite à Sciences Po Paris et récent auteur de l’ouvrage Le Goût de la politique : Un observateur passionné de la Ve République, aux éditions Odile Jacob.

Le

Mairie de Paris, Jeux Olympiques 2024
4min

Politique

JO 2024 : les agents de sécurité privée vont-ils faire défaut ?

A trois mois des Jeux Olympiques, des incertitudes planent sur le nombre d’agents de sécurité privée mobilisés. Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez indique « ne pas être inquiet pour l’instant ». Du côté des professionnels du secteur, on évalue un manque de 8 000 agents sur 40 000 nécessaires.

Le