Politique
Issu des travaux d’une commission d’enquête, le Sénat examine, mercredi, une proposition de loi de lutte contre le blanchiment portée par la sénatrice, Nathalie Goulet (centriste) et le sénateur RDSE, Raphaël Daubet.
Le
Par Cécile Sixou
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Comme beaucoup de Français, le sénateur LR Cédric Perrin est père de famille. Il a deux enfants, « une au collège en cinquième, un au lycée en première », et comme beaucoup de Français, il s’interroge sur le retour en classe de ses enfants. « Si je devais remettre mes enfants à l’école mais que j’avais les moyens de les garder chez moi, je les garderais chez moi. » Pas question donc pour lui de prendre le risque de les remettre à l ‘école dans ces conditions.
Cédric Perrin attend « plus de clarté et de sincérité » de la part du gouvernement qui n’a pas été transparent sur cette question. « Il y a deux logiques qui s’affrontent sur le retour à l’école : la logique pédagogique et la logique économique ». Et, pour lui, le gouvernement « même si il ne le dit pas » a clairement fait le choix de la logique économique.
« Je suis cash » avoue le sénateur, mais « faire rentrer à l’école, les plus petits » c’est pour que les parents puissent « bénéficier d’un mode de garde et aillent bosser. Les enseignants seront là pour garder les enfants, parce que c’est ce qu’ils feront, il faut être clair. »
Si le gouvernement avait suivi la logique pédagogique, il aurait fait revenir sur les bancs de l’école « ceux qui sont dans des enseignements fondamentaux comme les CP ou les lycéens ». Il appelle le gouvernement à plus de transparence sur cette décision qui crée selon lui « du ressentiment et de la frustration ».
Dans les Pyrénées-Orientales avec Jean Sol