Un peu plus d'un Français sur trois seulement (36%) est satisfait de l'action d'Emmanuel Macron comme président de la République près de cent jours après son élection, selon un sondage Ifop diffusé vendredi.
A la même époque en 2012, son prédécesseur François Hollande réunissait encore 46% de satisfaits.
Près de deux tiers des personnes interrogées (64%) se disent mécontentes du chef de l'Etat, dont 19% "très mécontentes", selon cette enquête pour Le Figaro. Quelques jours après son élection, le 7 mai, 62% des Français se disaient satisfaits d'Emmanuel Macron, selon une précédente enquête de l'Ifop.
Cent jours après - mardi 15 août -, la suspicion est désormais de mise et seules 23% des personnes interrogées pensent que les choses sont en train de changer "plutôt en bien" en France, contre 39% d'un avis contraire et 38% pour qui "elles ne changent pas".
Les Français sont en revanche plus partagés sur la tenue des engagements pris par le candidat Macron durant la campagne présidentielle. Si 45% pensent que le chef de l'Etat tient ses engagements, 55% sont d'un avis contraire.
Pourcentage de personnes satisfaites et mécontentes de l'action des présidents Hollande et Macron, 100 jours après leurs élections, selon un sondage Ifop pour le Figaro.
AFP
La revalorisation de l'allocation adulte handicapé et du minimum vieillesse dès 2018 est la mesure de ce début de quinquennat la plus plébiscitée (71%), la baisse annoncée de l'aide personnalisée au logement (APL) de cinq euros par mois la moins appréciée (26%).
Le vote de la loi de moralisation de la vie publique satisfait 55% des Français interrogés, le projet de réforme du Code du travail 31% seulement.
Les Français sont enfin aussi nombreux (44%) à faire "plutôt confiance" au chef de l'Etat que l'inverse pour "réduire la dette et le déficit public". Sur l'ensemble des autres sujets, ils sont en revanche une majorité à ne pas lui faire confiance, pour "lutter efficacement contre le terrorisme" (35% confiance, 50% pas confiance), "faire reculer le chômage" (30%, contre 56%) ou "lutter efficacement contre l'immigration clandestine" (23%, contre 60%).
Enquête réalisée en ligne du 7 au 9 août auprès de 1.001 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur 1,4 à 3,1 points.
Le Sénat devrait, sans surprise, retoquer la suspension de la réforme des retraites, comme promis par la majorité de la droite et du centre. « On ne peut pas rejeter sur les futures générations tout le fardeau », justifie Bruno Retailleau.
Comme annoncé, le Sénat a rétabli en séance publique le gel des pensions et des prestations sociales prévue dans la version initiale du projet de loi de la Sécurité sociale, avant d’être supprimée à l’Assemblée nationale, au grand dam de la gauche. Les sénateurs ont, toutefois, assoupli ce gel en préservant bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et les pensions de retraite inférieures à 1 400 euros brut.
15 jours après le vote des députés sur la suspension jusqu’au 1er janvier 2028 de la réforme des retraites de 2023, la majorité sénatoriale a rejeté cette mesure au terme de débats très animés avec la gauche.
Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.
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Le Sénat poursuit l'examen du projet de loi de la sécurité sociale
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