Cérémonie du 10 mai : l’absence d’Emmanuel Macron est une « faute politique », pour Rachid Temal
Le sénateur socialiste du Val-d’Oise n’a pas apprécié l’absence du chef de l’État, à la cérémonie du Jardin du Luxembourg, de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions.

Cérémonie du 10 mai : l’absence d’Emmanuel Macron est une « faute politique », pour Rachid Temal

Le sénateur socialiste du Val-d’Oise n’a pas apprécié l’absence du chef de l’État, à la cérémonie du Jardin du Luxembourg, de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions.
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Cette année, c’est le Premier ministre Édouard Philippe qui représentait l’État à la cérémonie de l’abolition de l’esclavage à Paris. L’absence du président de la République à ces commémorations du 10 mai a été remarquée. Emmanuel Macron était à ce moment-là en déplacement en Allemagne, à Aix-la-Chapelle, où il recevait le Prix Charlemagne.

Invité de Parlement Hebdo sur Public Sénat et LCP-Assemblée nationale, le sénateur (PS) du Val-d’Oise, Rachid Temal, a dit « regretter » cette absence ». « C’est une faute politique. Je pense que le devoir de mémoire est important, cette cérémonie permet de rassembler les Françaises et les Français. »

Une cérémonie le 27 avril au Panthéon

Si Emmanuel Macron n’était pas présent jeudi à la traditionnelle cérémonie au jardin du Luxembourg, il avait néanmoins commémoré le 27 avril au Panthéon le 170e anniversaire du décret d'abolition de l'esclavage, rédigé par Victor Schœlcher.

La journée du 10 mai avait réuni l’an dernier, trois jours après le second tour de la présidentielle, François Hollande et Emmanuel Macron, alors qu’il n’était pas encore investi. Institué par Jacques Chirac en 2006, ce rendez-vous s’est imposé dans l’agenda des présidents de la République successifs, à quelques exceptions près.

En 2012, seul François Hollande, dont le mandat n’avait pas encore commencé, avait fait le déplacement. La cérémonie s’était déroulée sans le président sortant, Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy avait été excusé en 2010, retenu à l’Élysée pour un sommet social avec les syndicats. C’est le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, qui avait lu le discours présidentiel au Jardin du Luxembourg. Une visite d’État en Allemagne en 2009 l’avait également empêché d’assister à la cérémonie délocalisée à Bordeaux. Michèle Alliot-Marie avait alors pris la parole, en sa qualité de ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales.

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