Ces maires qui durcissent le confinement
A la Une de la presse régionale, les maires durcissent les mesures de confinement. La polémique sur la désinfection des rues à l’eau de Javel (La Dépêche du midi). Et puis cet aide-soignant breton qui lutte le jour contre le virus et dort le soir dans un camion (Ouest-France).

Ces maires qui durcissent le confinement

A la Une de la presse régionale, les maires durcissent les mesures de confinement. La polémique sur la désinfection des rues à l’eau de Javel (La Dépêche du midi). Et puis cet aide-soignant breton qui lutte le jour contre le virus et dort le soir dans un camion (Ouest-France).
Alexandre Poussart

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La France a passé mardi la barre des 10 000 décès durant cette épidémie de coronavirus. Et les mesures de confinement se durcissent localement, c’est à la Une du Courrier Picard. Dans chaque ville, dans chaque territoire, des mesures supplémentaires ont été prises par les élus. 

Jogging limité, crachat interdit, bancs publics supprimés 

A Paris, la maire Anne Hidalgo a interdit le jogging en journée. D’autres départements d’Île-de-France ont suivi cette mesure. Dans le Nord, à Marcq en Baroeul, il est désormais interdit de cracher. A Béziers, le maire Robert Ménard a fait enlever les bancs publics. Et en Bretagne à Morlaix, la maire Agnès Le Brun a interdit le jardinage et le bricolage entre 9h et 15h pour permettre au personnel soignant travaillant la nuit de dormir le matin.

Plusieurs mesures de durcissement qui donnent le sentiment que le déconfinement s’éloigne, c’est à la Une de l’Echo Républicain.

Désinfection des rues à l’eau de Javel : polémique à Toulouse

Faut-il désinfecter les rues à l’eau de javel ? En tout cas il y a une polémique à Toulouse où la métropole a choisi de pulvériser de javel les espaces publics. L’association France Nature Environnement met en avant les risques pour la santé et la biodiversité. L’eau de javel irrite les voies respiratoires, et elle peut aussi se déverser dans les rivières. La mairie de Toulouse se range elle derrière l’avis conforme du Haut Conseil de la Santé publique qui a autorisé ce genre de désinfection.

Et en Une de la Dépêche du Midi, le virus qui désorganise le crime et la délinquance.    

Grand Est : les transferts de patients ont sauvé des vies

On a vu ces dernières semaines des transferts de patients du Grand Est vers d’autres territoires. Et ces transferts ont permis de sauver des vies, c’est à la Une des Dernières Nouvelles d’Alsace.

Avec un portrait de Bernard, 68 ans. Infecté par le virus, il a été intubé en réanimation à l’hôpital de Mulhouse. Il faisait des premiers patients installé dans l’hôpital de campagne des Armées de Mulhouse. Et puis il a été transféré en TGV médicalisé à Angoulême. Aujourd’hui il est sorti de réanimation et respire seul. Sa fille explique pourquoi ce transfert à sauver son père : à Mulhouse, les soignants étaient dans une guerre de chaque seconde contre le virus alors qu’à Angoulême ils avaient beaucoup plus de temps pour s’occuper de chaque patient. 

Cet aide-soignant breton dort dans un camion

Un portrait d’aide-soignant à lire dans le journal Ouest-France aujourd’hui. Un aide-soignant qui dort depuis huit mois dans un camion. Vincent Solve travaille en intérim comme aide-soignant dans une maison de religieuses dans le Finistère, un établissement frappé par le coronavirus. Et le soir, cet homme dort dans son camion aménagé. A cause de son statut d’intérimaire, il n’arrive pas à louer un logement. On lui répond souvent qu’il faut un CDI et une vie familiale stable. Dans sa situation de précarité, il regarde avec une certaine amertume les applaudissements des Français pour les soignants.    

Et notez que la Une de Ouest-France, sur le bras de fer entre les entreprises et les assurances pour amortir la crise économique.

Violences conjugales : sauvée grâce à un message codé

Les violences conjugales augmentent en période de confinement. Et en lisant Le Maine Libre on découvre l’histoire de cette femme, frappée par son mari, et qui a été sauvée grâce un message codé envoyé à sa collègue.

Un matin à l’aube, son mari alcoolisé la frappe et elle décide un emoji un pictogramme de koala à sa collègue, c’était un signal qu’elles avaient mis au point. La collègue appelle immédiatement les gendarmes. L’homme a été arrêté et condamné à 20 mois de prison. 

Notez que le numéro 114 a été mis en place pour signaler par SMS toute violence conjugale. 

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