Le dépôt des candidatures aux législatives dans les préfectures sera clos ce vendredi à 18h. Pour l’heure, on recense au Sénat cinq candidats. Quatre sont officiellement investis par leurs partis.
Luc Carvounas, dans le Val-de-Marne
Le sénateur-maire d’Alfortville, dans le Val-de-Marne, élu à la Haute assemblée en 2011 ne se représentera pas pour un deuxième mandat en septembre, une décision dont il avait fait part dès le mois de juin 2016. En novembre, il nous confirmait être candidat aux législatives dans la neuvième circonscription du Val-de-Marne (Alfortville et Vitry-sur-Seine), pour succéder au député PS sortant René Rouquet.
Luc Carvounas annonce sa candidature aux législatives
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« Les mois qui se sont écoulés ont démontré le danger que cette circonscription puisse basculer à droite. Il est de ma responsabilité d’empêcher que les Alfortvillais et les Vitriots aient un député de droite », avait-il déclaré au Parisien en décembre.
Après l’élection d’Emmanuel Macron, il avait expliqué comment il envisageait sa place dans la future Assemblée nationale :
« Moi, je vais vous expliquer que je ne serai ni un député de la majorité présidentielle, ni de l’opposition. Je serai un député exigeant sur les lignes rouges qu’un élu de gauche ne pourra pas traverser et en même temps je serai dans une co-construction dans l’intérêt général, ce que j’ai fait ici au Sénat : j’ai déjà voté avec la droite républicaine quand je pensais que c’était dans l’intérêt général. Mais quand on me parle d’augmentation de la CSG, de détricoter l’SF, d’école républicaine à deux vitesses, de 120.000 fonctionnaires de moins, dix milliards de recettes en moins sur les dépenses des collectivités, de la retraite au point ou de l’ordonnance dans le code du travail : ce sont des lignes rouges. »
Outre sa campagne locale qu’il a officiellement lancée ce jeudi, Luc Carvounas a été nommé porte-parole par le PS pour la campagne nationale.
Gaëtan Gorce, dans la Nièvre
Le sénateur PS de la Nièvre, Gaëtan Gorce.
AFP
Autre figure du groupe socialiste, le sénateur de la Nièvre Gaëtan Gorce souhaite retrouver les bancs de l’Assemblée nationale qu’il a côtoyés pendant 14 ans. Il avait été élu au Sénat en 2011, après la disparition de sa circonscription électorale (Nièvre 2) dans le redécoupage de 2010. Désormais, c’est dans la première circonscription du département qu’il vise un quatrième mandat de député, celle de la socialiste Martine Carrillon-Couvreur, députée depuis 2002 qui a choisi de ne pas se représenter.
Celui qui a apporté son soutien à Arnaud Montebourg à la primaire socialiste, avait annoncé après l’élection d’Emmanuel Macron qu’il ne se présenterait pas sous l’étiquette La République en Marche. « Je préfère me prendre une veste plutôt que de retourner la mienne », avait-il déclaré, ajoutant :
« Les valeurs de la gauche doivent être portées au sein de l’Assemblée. »
Éliane Giraud, dans l’Isère
Éliane Giraud, 4e sur la liste de gauche en Isère en 2011, avait remplacé au Sénat André Vallini, appelé au gouvernement Valls lors du remaniement du 9 avril 2014. L’ex-secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement se remet en ordre de bataille pour le Sénat : il sera tête de liste en septembre en Isère.
Éliane Giraud a été investie en décembre par le Parti socialiste dans la cinquième circonscription, où étaient élus Pierre Ribeaud (2015-2017) et François Brottes (2012-2015), désormais président du directoire de RTE.
Stéphane Ravier, à Marseille
Le maire FN du 7e arrondissement de Marseille, Stéphane Ravier, le 28 septembre 2014
BERTRAND LANGLOIS
Élu en 2014 au Sénat avec son homologue de Fréjus David Rachline, le sénateur-maire Front national du septième secteur de Marseille (13e et 14e arrondissements) sera candidat aux législatives dans la troisième circonscription des Bouches-du-Rhône. Celle qui recouvre les mêmes quartiers nord de la citée phocéenne. La circonscription est vacante depuis la démission le 9 décembre 2016 de la députée Sylvie Andrieux, condamnée pour détournements de fonds publics.
Stéphane Ravier, qui a en ligne de mire les élections municipales de Marseille en 2020, avait pourtant affirmé lors de ses vœux à la presse en janvier qu’il ne serait pas candidat aux législatives, rappelle La Provence.
Leila Aïchi, chez les Français de l’étranger
La sénatrice écologiste Leila Aïchi, à l'Assemblée Nationale à Paris le 4 avril 2015.
BERTRAND GUAY
Le Sénat compte une cinquième candidate aux législatives : Leila Aïchi. La sénatrice de Paris (MoDem) élue en 2011 sous l’étiquette EELV avait été initialement investie par La République en Marche dans la neuvième circonscription des Français établis hors de France (Maghreb et Afrique de l'Ouest). Prise dans une polémique relative à d’anciennes déclarations sur la situation du Sahara occidental, la sénatrice a disparu de la liste des candidats investis par LREM, de même que la 9e circonscription des Français de l’étranger. Elle est arrivée en tête du premier tour anticipé le 4 juin avec 20,29% des voix.
Un extrait de la liste des candidats investis par la République en Marche, le 19 mai à 15h00.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des écologistes, Marine Tondelier revient sur les moyens de financer une augmentation du budget de la défense. Cette dernière plaide pour un recours à l’impôt plutôt qu’à une réduction des dépenses sociales.
Alors que la droite et Renaissance n’ont pas officiellement désigné de prétendant à la mairie de Paris, le sénateur LR de Paris Francis Szpiner a déclaré sa candidature ce jeudi. Incertains sur le cas Rachida Dati, sur les relations avec le camp présidentiel et même sur le mode de scrutin, la droite parisienne temporise à un an du scrutin.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».
La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.
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