Chanteloup-Les-Vignes : « La République est grignotée par un communautarisme galopant » déclare Geoffroy Didier

Chanteloup-Les-Vignes : « La République est grignotée par un communautarisme galopant » déclare Geoffroy Didier

Depuis quelques jours, des violences ont émaillé plusieurs villes des Yvelines, sur fond de tension sociale. Pour le député européen Geoffroy Didier, l’État doit réaffirmer son « autorité républicaine »
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À Chanteloup-Les-Vignes ce samedi, plusieurs policiers et pompiers ont été pris pour cible par une trentaine d’individus. Pendant la nuit d’Halloween, ce sont près d’une vingtaine d’agressions sur les forces de l’ordre qui ont été recensées dans le département des Yvelines. Pour le député européen Geoffroy Didier, le constat est sans appel : « La République est grignotée par un communautarisme galopant ».

L’élu des Républicains appelle l’État français à prendre ses responsabilités, notamment en ce qui concerne les forces de l’ordre. « ll faut plus de policiers expérimentés sur les terrains les plus compliqués et on sait bien que ce sont malheureusement les jeunes, les moins expérimentés, qui sont envoyés là-bas. […] Bien sûr que c'était une erreur de diminuer le nombre de policiers et de gendarmes et de forces de sécurité » déclare-t-il.

Une situation alarmante cristallisée par le manque de moyens des services publics : Geoffroy Didier déplore les conditions de travail de gendarmes et policiers, « pris dans des guets-apens, qui ne sont pas suffisamment nombreux et qui ne sont pas non plus suffisamment équipés ». L’élu dénonce des conditions « indignes » des services de l’État : « Certains sont obligés d'acheter avec leurs deniers personnels des gilets pare-balles. Le 15 du mois, ils n’ont plus d'argent pour mettre de l’essence dans les voitures de police ».

Pour le député européen, le communautarisme s’est développé « par une succession de petits abandons et de petites négligences » et affiche une volonté affirmée de s’opposer à la législation républicaine. « Les quartiers se sont ghettoïsés » analyse-t-il. « Il y a une paupérisation des services fondamentaux de l'État qui est indigne de la 5e ou 6e puissance économique mondiale. Il va bien falloir y remédier ».

 

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