Chaos à Washington : Gérard Larcher écrit à Nancy Pelosi et Mike Pence
Le président du Sénat a adressé deux courriers, l’un au Vice-président des Etats-Unis, l’autre à la présidente de la Chambre des représentants, pour exprimer sa « solidarité » aux élus du Congrès américains face au « déferlement de haine et de violences » auquel ils ont fait face cette nuit.

Chaos à Washington : Gérard Larcher écrit à Nancy Pelosi et Mike Pence

Le président du Sénat a adressé deux courriers, l’un au Vice-président des Etats-Unis, l’autre à la présidente de la Chambre des représentants, pour exprimer sa « solidarité » aux élus du Congrès américains face au « déferlement de haine et de violences » auquel ils ont fait face cette nuit.
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Par Pierre Maurer

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« Le Capitole, temple de la démocratie américaine, a été profané. Mais il demeure le cœur vibrant de vos institutions et d’une transition sereine vers la nouvelle mandature ». La violence des images de la nuit n’a pas échappé à Gérard Larcher. Le président du Sénat a adressé ce jeudi deux courriers de la même teneur, l’un au Vice-président des Etats-Unis Mike Pence, l’autre à la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi. Le sénateur les Républicains des Yvelines y exprime sa « solidarité » avec les élus du Congrès américains, assaillis cette nuit par des militants pro-Trump violents. « L’assaut du Capitole est un traumatisme pour les démocrates du monde entier, qui font vivre l’institution parlementaire. Aucun différend ne justifie un tel déferlement de haine et de violences. Le Parlement ne peut servir d’exutoire à la colère sciemment attisée par quelques-uns. La parole politique se doit d’être responsable, afin de juguler et non d’aviver les fractures qui affectent nos sociétés, dans le respect des élections et du suffrage populaire », écrit Gérard Larcher, les assurant du soutien du Sénat français.

Peu avant l’assaut, l’actuel président sortant des Etats-Unis avait allumé la mèche dans un discours face à ses partisans où il refusait de reconnaître sa défaite. Donald Trump, avait appelé ses sympathisants à manifester par milliers à Washington pour défier le Congrès qui devait entériner la victoire du démocrate Joe Biden à l’élection présidentielle. Les trumpistes l’ont pris au mot, semant le chaos et pénétrant dans le Capitole, où siège le Congrès. Un militant a ainsi été aperçu assis au bureau de la sénatrice Nancy Pelosi, cheffe du camp des démocrates. Mike Pence a dû lui quitter précipitamment le Congrès, alors qu’il avait plus tôt refusé l’ordre de Donald Trump lui intimant de s’opposer à la certification de la victoire de Biden.

« J’ai confiance en la force de votre démocratie », conclut Gérard Larcher, « en le Peuple américain, et en leur capacité à surmonter les épreuves, même les plus difficiles. »

 

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