Le chef de file des députés Front de Gauche, André Chassaigne, a jugé mardi "difficile" un retrait de Jean-Luc Mélenchon au profit de Benoît Hamon ou l'inverse pour la présidentielle malgré des convergences de fond, mais espéré un "pacte" rouge-rose-vert pour les législatives.
"Il existe des convergences réelles entre le projet porté par Jean-Luc Mélenchon et celui de Benoît Hamon. S'il y a une volonté politique de travailler avec d'autres forces, comme le PCF ou les Verts, on peut aboutir à un socle commun des forces de gauche antilibérale", a estimé M. Chassaigne lors d'une conférence de presse.
Pour l'élection présidentielle, un tel rapprochement, assorti d'un retrait de Jean-Luc Mélenchon au profit de Benoît Hamon ou l'inverse, semble "difficile", même si "on peut le souhaiter, car ce serait la seule solution pour être au second tour et éviter un duel droite-extrême droite ou droite social-libérale de Macron", selon ce communiste.
Mais il y a une autre échéance électorale, les législatives, a souligné le chef de file du groupe Front de Gauche, espérant d'ici là "un pacte" rouge-rose-vert pour "avoir une majorité, ou une force suffisamment importante à l'Assemblée pour résister à une politique de droite, d'extrême-droite ou à la Macron".