Chine : « Nous avons des intérêts à défendre », souligne Jean-Baptiste Lemoyne
En marge du déplacement présidentiel en Chine, Bruno Le Maire a déclaré que la France n’accepterait pas « des investissements de pillage. » Des propos que le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères tient à modérer.

Chine : « Nous avons des intérêts à défendre », souligne Jean-Baptiste Lemoyne

En marge du déplacement présidentiel en Chine, Bruno Le Maire a déclaré que la France n’accepterait pas « des investissements de pillage. » Des propos que le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères tient à modérer.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires d’Infos ce mercredi, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères a tempéré la déclaration de Bruno Le Maire, tenue hier à Pékin. En marge du déplacement présidentiel, le ministre de l’Économie a déclaré que la France « accepte des investissements sur le long terme et pas des investissements de pillage » avant de préciser qu’il avait refusé « beaucoup » d’investissements chinois.

Jean-Baptiste Lemoyne assure, lui, qu’il « n’y a pas de barrières à l’entrée de la France mais », selon la rhétorique macronienne, « il faut avoir des outils qui permettent de veiller à nos intérêts. » Sans employer le terme « protectionnisme », le secrétaire d’État chargé des Affaires étrangères explique que « le monde économique est un vaste théâtre des opérations » dans lequel « il ne faut pas être naïf. » Et de conclure : « Nous devons ouvrir les yeux, nous avons des intérêts à défendre. »

Selon le secrétaire d’État chargé des Affaires étrangères, un groupe de travail européen plancherait sur la mise en place d’outils permettant de protéger ses intérêts économiques. « Nous sommes, avec mes collègues ministres du commerce européen, en train de travailler à une méthodologie qui permet (…) à chaque fois qu’il y a des velléités de prises de contrôle ou de capital, d’avoir une méthodologie pour voir quelles sont les intentions et éventuellement tirer la sonnette d’alarme » détaille-t-il.  

Partager cet article

Dans la même thématique

Chine : « Nous avons des intérêts à défendre », souligne Jean-Baptiste Lemoyne
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le

Chine : « Nous avons des intérêts à défendre », souligne Jean-Baptiste Lemoyne
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le