Depuis, le début de la crise, le sénateur de Vendée reproche au gouvernement d’être trop frileux sur le recours à ce traitement. « Un médicament, il ne faut jamais le prendre à la légère. Moi, je n’ai jamais demandé la généralisation. (Il faut) d’abord l’utiliser en milieu hospitalier et ensuite en médecine de ville, mais toujours le prescrire par des médecins » a-t-il tenu à rappeler.
« Il ne faut pas qu’il y ait une bureaucratie qui puisse nous empêcher d’avancer (…) Quel est le traitement alternatif ? (…) Ne nous privons pas de cette molécule (…) Qu’est-ce qu’on a à perdre » On n’en a pas » a-t-il insisté.
Au sujet des mots d’Emmanuel Macron qui a reproché, hier, le manque d’unité nationale dans la crise du coronavirus, Bruno Retailleau répond : « Le devoir d’unité va avec le devoir de vérité (…) le gouvernement doit des réponses aux questions que se posent les Français ».
Enfin, Bruno Retailleau a évoqué la sortie du confinement. Une étape « fondamentale » selon lui car « ça va définir si oui ou non on aura une seconde vague ». « La sortie du confinement ne se fera que si on n’est capable d’avoir un dépistage massif » a-t-il préconisé. Pour ce faire, il demande à ce que tous les laboratoires d’analyses soient mobilisés.