Chloroquine : « Je n’ai jamais demandé sa généralisation » rappelle Bruno Retailleau

Chloroquine : « Je n’ai jamais demandé sa généralisation » rappelle Bruno Retailleau

À la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le président du groupe LR, Bruno Retailleau est revenu sur le traitement du coronavirus par la chloroquine, au moment où trois décès potentiellement liés aux effets indésirables de ce médicament ont été signalés à l'Agence française du médicament (ANSM).
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Depuis, le début de la crise, le sénateur de Vendée reproche au gouvernement d’être trop frileux sur le recours à ce traitement. « Un médicament, il ne faut jamais le prendre à la légère. Moi, je n’ai jamais demandé la généralisation. (Il faut) d’abord l’utiliser en milieu hospitalier et ensuite en médecine de ville, mais toujours le prescrire par des médecins » a-t-il tenu à rappeler.

« Il ne faut pas qu’il y ait une bureaucratie qui puisse nous empêcher d’avancer (…) Quel est le traitement alternatif ? (…) Ne nous privons pas de cette molécule (…) Qu’est-ce qu’on a à perdre » On n’en a pas » a-t-il insisté.

Au sujet des mots d’Emmanuel Macron qui a reproché, hier, le manque d’unité nationale dans la crise du coronavirus, Bruno Retailleau répond : « Le devoir d’unité va avec le devoir de vérité (…) le gouvernement doit des réponses aux questions que se posent les Français ».

 

Enfin, Bruno Retailleau a évoqué la sortie du confinement. Une étape « fondamentale » selon lui car « ça va définir si oui ou non on aura une seconde vague ». « La sortie du confinement ne se fera que si on n’est capable d’avoir un dépistage massif » a-t-il préconisé. Pour ce faire, il demande à ce que tous les laboratoires d’analyses soient mobilisés.

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