Chloroquine, le professeur Didier Raoult publie un livre : la revue de presse des territoires

Chloroquine, le professeur Didier Raoult publie un livre : la revue de presse des territoires

À la une de la presse régionale, les bonnes feuilles du livre du professeur Didier Raoult sur le coronavirus et la chloroquine, publiées par La Provence. Une messe catholique organisée à Nantes malgré le confinement (Presse Océan). Et dans l’Aisne, une maire qui livre le pain et les devoirs à ses habitants (L’Aisne Nouvelle).
Alexandre Poussart

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Bonjour à tous très heureux de vous retrouver sur les plateformes numériques de Public Sénat, j’espère que vous avez passé un bon premier week-end de confinement. On va commencer cette semaine en regardant ce qu’il y a dans vos journaux régionaux avec votre revue de presse des territoires.

La Provence : Les 4 vérités du Pr Raoult

À la Une de la Provence, il est question d’un homme dont on parle beaucoup en ce moment, le professeur Didier Raoult, chef de l’infectiopole de l’hôpital de Marseille. Il défend le recours immédiat à la chloroquine pour guérir du coronavirus. Une position qui a lui a valu des critiques. En tout cas, ce médecin publie un livre pour mieux comprendre les épidémies et notamment le Covid-19.

Le journal La Provence en publie les bonnes feuilles. Le professeur Raoult y fait de la pédagogie et raconte l’histoire des différents coronavirus : le SARS de Chine en 2003, le coronavirus saoudien de 2012 et le Covid-19 qui frappe actuellement la planète. Didier Raoult revient sur l’utilisation de la chloroquine en Chine où l’épidémie a été ralentie de manière assez rapide. Le professeur Raoult l’écrit noir sur blanc, avec la chloroquine, le coronavirus est l’infection respiratoire la plus facile à traiter au monde. Si vous souhaitez vous faire votre idée sur ce livre pendant ce confinement, il est disponible sur liseuse numérique chez Michel Lafont.

Le Courrier Picard : dévoué corps et âme

Le Courrier Picard revient ce matin sur la mort du premier médecin hospitalier décédé du Coronavirus. On l’a appris hier. C’était un médecin urgentiste de l’hôpital de Compiègne. Jean-Jacques Rafindranazy, âgé de 67 ans, s’était occupé des premiers patients français atteints par la maladie, et notamment un agent de la base aérienne de Creil. Son fils raconte ces deux dernières semaines. “Son père était rentré de vacances de Madagascar. Il a assuré un service fin février, deux jours après, il était très fatigué, il avait de la fièvre. Il est quand même repartir travailler.” Une minute de silence sera observée par les habitants de Compiègne.

Corse Matin : opération Tonnerre

Les médecins sont sur le pont pour sauver des vies. Les militaires également. À la Une de Corse-Matin, le porte- hélicoptères Tonnerre de la Marine Nationale qui a évacué hier 12 malades de l’hôpital d’Ajaccio vers les hôpitaux de Marseille.

Une opération hors norme racontée par Corse-Matin, c’est un hôpital flottant qui s’est déployé. Le navire qui contient 70 lits habituellement, a été reconfiguré pour accueillir ces lits équipés Covid-19 qui font plus de 508 patients en réanimation ont été transférés et 4 patients sous assistance respiratoire. Un transfert très délicat et un médecin confie au journaliste de Corse-Matin “C’est comme si on transportait du cristal”. Toujours sur l’effort militaire, notez que l’hôpital de campagne des Armées installé à Mulhouse devrait commencer à fonctionner aujourd’hui.

Presse Océan : une messe intégriste malgré les consignes

Ce soir, nous saurons si la période de confinement va être prolongée de plusieurs semaines. Le Conseil scientifique va rendre son avis. En attendant, des Français continuent à s’affranchir des règles. C’est le cas à Nantes, où une messe catholique a été organisée dans une chapelle. Une messe de la communauté Saint Pie V avec une vingtaine de personnes. Quand on parle d’interdiction à l’abbé qui a organisé cette messe il estime être dans les règles et il répond “je suis le médecin des âmes.” Pour faire face à certains irresponsables, les maires durcissent les règles et de plus en plus d’élus instaurent des couvre-feux. Le maire de Cholet en a décidé ainsi, premier couvre-feu dans le département du Maine-et- Loire, c’est à lire dans le Courrier de l’Ouest.

Un couvre-feu de 21h à 5h du matin et une amende de 38 euros en cas d’infraction. Pour le maire “Gilles Bourdouleix, le but n’est pas de mettre des amendes mais que chacun comprenne l’importance de se protéger et de protéger les autres.”

Aisne Nouvelle : la maire livre le pain et les devoirs

Les maires sont en première ligne dans cette crise du coronavirus. Et en lisant l’Aisne Nouvelle, on découvre une maire qui pendant le confinement, livre le pain et les devoirs à ses habitants.

Cela se passe dans la commune de Landifay-et-Bertaignemont. La maire Sandrine Beaudhuin et les équipes de la municipalité ont décidé d’aider les 269 habitants mis en confinement. Ils livrent le pain chaque matin notamment aux personnes âgées et ils livrent également les devoirs pour les familles qui n’ont pas d’imprimante chez elles. Bel exemple de solidarité de la part de nos élus.

 

Voilà pour cette revue de presse des territoires, n’hésitez pas à vous informer sur publicsenat.fr, je vous dis à demain, et surtout restez chez vous

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