« Choisir la France », slogan et affiche de second tour de Le Pen
Marine Le Pen aura pour slogan de second tour de l'élection présidentielle "Choisir la France", a annoncé mercredi son directeur...

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Marine Le Pen aura pour slogan de second tour de l'élection présidentielle "Choisir la France", a annoncé mercredi son directeur de campagne David Rachline depuis le QG de campagne du Front national à Paris, où a également été dévoilée l'affiche de la candidate.

"Le projet d'Emmanuel Macron, c'est l'effacement définitif de la France. Le second tour de la présidentielle s'apparente à un référendum pour ou contre la France" a-t-il dit alors qu'était dévoilée l'affiche de second tour, cachée derrière un drapeau tricolore.

Sur cette affiche, la candidate du FN pose devant une bibliothèque, la tête légèrement penchée vers la droite, les mains croisées, avec un très léger sourire.

"Choisir la France, c'est l'option qui protège (...), c'est retrouver notre indépendance (...), c'est choisir la démocratie (...), c'est remettre la France au coeur de toute politique (...), c'est la seule politique internationale qui fait place aux Etats et qui peut renforcer la paix (...), c'est aspirer à un mode de vie et à des valeurs, porter fièrement une identité nationale", etc, a énuméré M. Rachline dans une anaphore.

"Oui, avec +Marine+ nous protégeons la France et nous protégerons la France", a affirmé ce jeune sénateur-maire de Fréjus (Var).

"Choisir la France, c'est aussi protéger nos emplois (...), c'est choisir nos entreprises au bénéfice des Français", a assuré le directeur de campagne.

M. Rachline a aussi opposé le projet du candidat d'En Marche! à celui de sa candidate: "un choix ringard" à ses yeux dans le premier cas, "qui s'inscrit parfaitement dans les politiques menées depuis des années qui affirme qu'il faut toujours plus d'Europe et moins de France".

Dans le second cas, un "projet revigorant", d'après lui.

Il avait auparavant attaqué vivement l'ancien ministre de l'Economie, qui, selon lui, "veut faire disparaître la France en tant que nation, en tant que peuple".

"L'oligarchie, du PS à l'UMP, du Medef à l'UOIF, d'Angela Merkel à la Commission européenne, des patrons de presse aux patrons du CAC 40", soutient M. Macron, selon le directeur de campagne.

"Il veut développer un fédéralisme européen mortifère pour le pays qui nous arracherait le peu de pouvoir qui nous reste", a encore lancé M. Rachline, accusant celui qui a devancé Marine Le Pen de près de trois points au premier tour d'avoir un "projet brutal qui méprise le peuple".

"Il entend fondre la France dans un magma mondial, fade, uniforme", avec sa "conception du monde et de l'homme comme un salarié jetable, interchangeable...", a-t-il ajouté.

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