Christian Estrosi (LR) annonce la création d’un nouveau mouvement politique
Le maire LR de Nice Christian Estrosi a annoncé mardi la création d'un nouveau "mouvement d'élus locaux" après les sénatoriales,...

Christian Estrosi (LR) annonce la création d’un nouveau mouvement politique

Le maire LR de Nice Christian Estrosi a annoncé mardi la création d'un nouveau "mouvement d'élus locaux" après les sénatoriales,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le maire LR de Nice Christian Estrosi a annoncé mardi la création d'un nouveau "mouvement d'élus locaux" après les sénatoriales, se situant "entre les Républicains, profondément radicalisés, et une droite macroniste", dans une interview accordée au Figaro.

"Nous lançons, après les sénatoriales, pour ne pas interférer dans cette élection, un mouvement d'élus locaux qui veulent se placer au-dessus de la mêlée", a déclaré l'édile dans une interview publiée mardi soir sur le site du quotidien.

Cent soixante et onze sièges de sénateurs seront renouvelés lors des élections sénatoriales du 24 septembre.

"Il y a un comité de membres fondateurs d'une cinquantaine d'élus qui illustre la France dans sa diversité. Certains maires restent attachés aux Républicains, d'autres à La République en marche, d'autres encore sont liés aux Constructifs", a précisé Christian Estrosi.

"Aujourd'hui, il y a un vide énorme entre les Républicains qui se sont profondément radicalisés et une droite macroniste", a déclaré le maire de Nice. "Je suis toujours membre des Républicains. Mais je n'y trouve plus ce qui a constitué le fondement de mon engagement politique, le gaullisme".

"Si, à l'arrivée, il s'agit de continuer à concurrencer le Front national, à faire de la surenchère et à multiplier les coups de menton, il est évident que ce n'est plus au sein des Républicains que la droite française serait représentée", a-t-il déclaré en allusion à l'élection, en décembre, pour la présidence des Républicains, à laquelle il ne votera pas.

Valérie Pécresse a lancé dimanche le mouvement Libres ! pour se démarquer au sein de LR de la ligne très droitière de Laurent Wauquiez, favori pour prendre la présidence du parti parmi les six candidats déjà déclarés au scrutin de décembre.

Partager cet article

Dans la même thématique

Buste de Marianne
2min

Politique

Sondage : 76% des Français s’intéressent aux prochaines municipales

Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.

Le

107th anniversary of the 1918 Armistice
3min

Politique

Sondage : Sébastien Lecornu reste beaucoup moins impopulaire qu’Emmanuel Macron

L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.

Le

3min

Politique

Municipales : le front « anti-LFI » désormais plus fort que le front « anti-RN »

59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.

Le

Christian Estrosi (LR) annonce la création d’un nouveau mouvement politique
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le