Christian Jacob (LR) juge le climat social « inquiétant »
La France "est en tension comme [elle] l'a rarement été", s'est alarmé dimanche le président de LR Christian Jacob dans le...

Christian Jacob (LR) juge le climat social « inquiétant »

La France "est en tension comme [elle] l'a rarement été", s'est alarmé dimanche le président de LR Christian Jacob dans le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La France "est en tension comme [elle] l'a rarement été", s'est alarmé dimanche le président de LR Christian Jacob dans le contexte des tensions qui accompagnent la mobilisation contre la réforme des retraites.

"Le climat social est inquiétant. Le pays est en tension comme il l’a rarement été", a déclaré M. Jacob lors du Grand rendez-vous Europe 1 - Les Echos - CNEWS, en précisant que "personne ne peut cautionner des actes de violence, des intrusions par la force".

Le député de Seine-et-Marne était interrogé sur la sortie au théâtre d'Emmanuel Macron perturbée par des manifestants vendredi, le jour-même où une intrusion a eu lieu au siège de la CFDT, syndicat jugé coupable par une partie de la gauche de s'être engagé sur la voie d'un compromis avec le gouvernement sur la réforme des retraites.

Alors que la reprise du travail se profile dans le métro, après 46 jours de grève, Christian Jacob estime que "c'est une bonne nouvelle que les grèves arrêtent, que les Franciliens et l'ensemble des Français puissent circuler, mais (que) ça n'efface pas les tensions que l’on ressent partout".

Le patron des Républicains, qui "partage le point de vue du président de la République pour sanctionner les actes violents", estime pour autant que "le gouvernement porte une responsabilité dans cette tension permanente", et exerce "une certaine forme d'arrogance, de mépris".

Partager cet article

Dans la même thématique

Christian Jacob (LR) juge le climat social « inquiétant »
4min

Politique

Primes, normes, décentralisation : ce qu’il faut retenir du discours de Sébastien Lecornu devant les maires

En clôture du Congrès de l’Association des maires de France (AMF), le Premier ministre a fait part de sa volonté de simplifier les normes qui pèse sur les élus locaux. Il a confirmé son engagement en faveur d’un grand acte de décentralisation avec le dépôt d’un projet de loi avant Noël mais sans s’engager sur une baisse de l’effort demandé aux collectivités dans le budget, au grand dam des élus.

Le