Lors des questions au gouvernement au Sénat, Christophe Castaner, le ministre de l’intérieur a affirmé que les policiers et gendarmes avaient subi « 120 guets-apens » « pendant la période du confinement ». Il a également annoncé que « plus de 300 individus » dans la même période « ont été interpellés dans le cadre de ces violences urbaines » : « Des condamnations ont déjà eu lieu : des condamnations à de la prison ferme, des condamnations avec dépôt immédiat et écrou immédiat ».
Christophe Castaner répondait dans l’hémicycle, au sénateur LR Arnaud Bazin, qui reprochait à l’État d’avoir perdu toute autorité face aux délinquants.
Le ministre de l’Intérieur a déclaré : « Chaque fois que la police est appelée, elle vient ; elle intervient (…) N’analysons pas les évènements médiatiques comme une ligne ou une tendance en matière de violences urbaines. Si on regarde par rapport à l’année dernière, nous sommes sur une constance, y compris d’ailleurs pendant la période du confinement, à l’exception de l’Ile-de-France. »