Lundi 20 novembre, un léger remaniement a été annoncé au sein du gouvernement. Et la question est de savoir si le nouveau patron de LREM, Christophe Castaner, va rester secrétaire d’État aux relations avec le Parlement ou s’il doit laisser la place.
Pour François Patriat, président du groupe La république en marche au Sénat, Christophe Castaner « coche toutes les cases » : « Je pense qu’il est parfaitement en capacité d’assumer ces deux fonctions ». Quant à savoir qui pourrait le remplacer comme porte-parole du gouvernement, le sénateur de la Côte-d’Or reste évasif et préfère simplement évoquer les multiples candidats potentiels.
Christophe Castaner devra, comme délégué général du parti La République en marche, faire oublier les voix critiques au sein du mouvement présidentiel et insuffler une nouvelle dynamique. François Patriat estime que l’enthousiasme chez LREM ne s’est pas tari : « Je constate que vendredi, au moment où l’on disait que 100 marcheurs quittaient le mouvement, il y en a 300 qui adhéraient en même temps (…) L’enthousiasme est différent. Au début, il y a l’enthousiasme du début. Maintenant, il y a l’enthousiasme de raison (…) Il y a des gens qui adhèrent maintenant parce que le gouvernement [et] le chef d’État, ont besoin d’être accompagnés et soutenus.
Interrogé également sur la création du parti « Agir » lancé par les Constructifs, François Patriat répond : « L’objectif du président c’est de rassembler (…) D’abord sa famille (…) mais aussi de rassembler autour de nous (…) avec le Modem, avec les Radicaux, le faire aussi avec les Constructifs, avec des gens venant de la gauche et de la droite (…) Cet élargissement est nécessaire ».