Christophe Castaner « est dans une situation de pression énorme », défend Pascal Durand

Christophe Castaner « est dans une situation de pression énorme », défend Pascal Durand

Après les évènements de l’hôpital La Pitié-Salpêtrière, le candidat aux élections européennes sur la liste Renaissance a souligné que le contexte était difficile pour le ministre de l’Intérieur, attaqué de tout bord par l’opposition.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le ministre de l’Intérieur est une nouvelle fois dans la tourmente, après sa prise de position sur l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière le jour de la manifestation du 1er mai. « On a attaqué un hôpital, on a agressé son personnel soignant », avait condamné Christophe Castaner, face aux images de manifestants se dirigeant vers l’intérieur d’un service de réanimation. Or, selon de nombreux témoignages et vidéos, les personnes présentes cherchaient à échapper à une charge de la police.

« Sur ces sujets-là, il faut toujours rester prudent, dans un sens comme dans l'autre », commente ce matin sur notre antenne Pascal Durand, député européen, investi sur la liste Renaissance aux européennes. L’ancien secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts assure vouloir ne faire « de procès à personne », mais enchaîne en s’indignant de la violence du côté des cortèges. « Tout ce qu’on sait, c’est que fut un temps où on pouvait manifester calmement dans ce pays. »

Mais alors pourquoi une réaction aussi précipitée du « premier policier de France », quelques heures seulement après les faits ? « Il est dans une situation de pression qui est énorme, avec des forces de police qui sont épuisées », a rappelé Pascal Durand. « C’est clair que, quand un ministre de l’Intérieur est appelé par les forces de police qui sont sur le terrain, et qu’on le prévient qu’il y a une entrée en force – parce qu’il y a quand même une grille qui a sauté – dans un hôpital, tout de suite il se manifeste en disant : où va-t-on ? »

À trois jours du début d’une grande conférence sociale, l’eurodéputé appelle les esprits à l’apaisement. « Il faut revenir au dialogue social […] Il faut que la violence cesse dans tous les sens. »

Dans la même thématique

FRA – FRANCOIS BAYROU – PALAIS ELYSEE
7min

Politique

Dans le camp présidentiel, François Bayrou n’aura pas que des amis

Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.

Le

the republicans received at the elysee
4min

Politique

Bayrou à Matignon : la droite attend le projet du Premier ministre pour savoir « s’il est l’homme de la situation »

Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Le

Christophe Castaner « est dans une situation de pression énorme », défend Pascal Durand
6min

Politique

François Bayrou à Matignon : « Il ne semble pas disposé à être un Premier ministre collaborateur »

Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.

Le