Christophe Castaner : « J’ai l’honneur d’être le premier défenseur des flics de France »

Christophe Castaner : « J’ai l’honneur d’être le premier défenseur des flics de France »

Lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, Christophe Castaner a déclaré être « le premier défenseur des flics de France ». De son côté, le Premier ministre a refusé que « la peur change de camp » et a rappelé sa confiance dans les forces de l’ordre.  
Public Sénat

Par Laure-Anne Elkabbach

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Alors que la controverse sur les violences policières ne cesse d’enfler, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur ont été interpellés sur le sujet, lors des questions d’actualités au gouvernement.

Après avoir promis lundi, « une tolérance zéro contre le racisme » au sein de la police et de la gendarmerie, Christophe Castaner a déclaré devant les sénateurs : « Depuis 20 mois, j’ai l’honneur d’être le premier défenseur des flics de France (…) Parce que je sais leur engagement quotidien, permanent. Et c’est parce que je suis le premier défenseur des flics de France que je porte cette exigence d’exemplarité ».

Et il a ajouté : « Il n’y a pas de loi du silence. Il n’y a que la loi (…) Il n’y a pas de violence dans la police, il n’y a pas de racisme policier. Mais il existe des femmes, des hommes, qui peuvent fauter. Et nous devons être sur le sujet particulièrement exigeants. Et je le suis ».

Le ministre de l’Intérieur a affirmé qu’en cas d’enquête judiciaire, une suspension administrative de l’agent sera « dorénavant » effectuée : « L’année dernière 30 faits de racisme ont été signalés à l’IGPN et ont fait l’objet d’une enquête judiciaire. 8 ont été classés sont suite. 22 ont été transmis au procureur de la République. Dans ce cadre-là, je souhaite que dorénavant, dès lors qu’il y a transmission aux magistrats et qu’on a les éléments qui caractérisent une enquête qui mérite justement cela, il y ait une suspension. Une suspension administrative qui est une mesure de protection de l’ensemble de la police. Et ces mesures sont faites pour protéger l’honneur de nos policiers ».

 

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De son côté, le Premier ministre a voulu également rappeler son soutien et sa confiance aux forces de l’ordre : « Je ne laisserais jamais dire que la police ou la gendarmerie serait des institutions violentes ou racistes. Elles ne sont ni l’une, ni l’autre. [Elles] sont extrêmement contrôlées ».

« Je ne veux pas que la peur change de camp. Je ne veux pas que la présomption passe de celui qui trouble l’ordre public à celui qui le défend. Parce que si nous acceptons cette facilité de l’esprit sous le coup de l’émotion - et l’émotion est légitime, grande et partagée - (…) alors c’est un basculement de la République qui intervient. (…) Quand je vois cela, je me dis qu’il n’est pas si loin ».

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