Chute du gouvernement Barnier : « Je peux attester qu’à aucun moment le Président de la République n’a dit que le gouvernement allait tomber », assure François Patriat 

Le chef des sénateurs macronistes, François Patriat a tenu à démentir les propos attribués à Emmanuel Macron par Le Parisien sur une éventuelle chute du gouvernement à l’occasion de l’examen des différents textes budgétaires.
Henri Clavier

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Je vais démentir aussi parce que j’y étais. » Alors que Le Parisien rapporte qu’Emmanuel Macron aurait prédit une chute du gouvernement de Michel Barnier à l’occasion de l’examen des différents textes budgétaires, François Patriat, président du groupe Renaissance dément catégoriquement. C’est à l’occasion de la remise des insignes de la médaille de commandeur de la Légion d’honneur à Élisabeth Borne que le chef de l’Etat aurait tenu ces propos. 

Participant à la cérémonie, François Patriat a tenu à clarifier ces informations. Ce dernier évoque une « réunion un peu intime » autour d’une trentaine de personnes à la suite de laquelle le chef de l’Etat a glissé quelques mots. « Je peux attester qu’à aucun moment le Président de la République n’a dit que le gouvernement allait tomber. Il a dit : “Il faut que l’on trouve les équilibres” et “attention ne revenons pas sur ce qui a fait notre force politique”, mais jamais, à aucun moment que le gouvernement allait tomber », affirme le président du groupe macroniste au Sénat. 

Rapidement, l’Elysée avait démenti les propos attribués à Emmanuel Macron assurant que « le Président de la République n’est pas un commentateur de l’actualité politique ». 

Partager cet article

Dans la même thématique

Chute du gouvernement Barnier : « Je peux attester qu’à aucun moment le Président de la République n’a dit que le gouvernement allait tomber », assure François Patriat 
4min

Politique

Dans une ambiance tendue, le Sénat rétablit le gel des pensions et des prestations sociales en l’assouplissant

Comme annoncé, le Sénat a rétabli en séance publique le gel des pensions et des prestations sociales prévue dans la version initiale du projet de loi de la Sécurité sociale, avant d’être supprimée à l’Assemblée nationale., au grand dam de la gauche. Les sénateurs ont, toutefois, assoupli ce gel en préservant bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et les pensions de retraite inférieures à 1 400 euros brut.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Direct. Budget de la Sécu : suivez les débats au Sénat sur la suspension de la réforme des retraites

15 jours après le vote des députés sur la suspension jusqu’au 1er janvier 2028 de la réforme des retraites de 2023, c’est au tour du Sénat d’examiner cet article du projet de loi de la Sécurité sociale, ce mardi à partir de 17h. La majorité sénatoriale de droite par la voix de Gérard Larcher a promis que la chambre haute rétablirait la réforme.

Le

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Chute du gouvernement Barnier : « Je peux attester qu’à aucun moment le Président de la République n’a dit que le gouvernement allait tomber », assure François Patriat 
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le