Michel Barnier juge la situation budgétaire « très grave » et demande « les éléments pour en apprécier l’exacte réalité », déclare le premier ministre. Quelques minutes avant, Matignon annonçait qu’une réunion avec Gabriel Attal était « décalée ». La cause officieuse : Gabriel Attal aurait imposé « une délégation de huit personnes », dont Elisabeth Borne et Gérald Darmanin, alors que la « règle » est de venir à trois maximum. « Sur les modalités, ils nous ont mis un peu devant le fait accompli », grince l’entourage de Michel Barnier
Ciotti accuse Hollande et Drahi de soutenir Macron
Par Public Sénat
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Eric Ciotti, député (LR) des Alpes-Maritimes, a dénoncé mardi les "scénarios" montés pour empêcher François Fillon de faire campagne, accusant notamment "François Hollande" mais aussi la presse contrôlée par Patrick Drahi de soutenir Emmanuel Macron.
"Ces attaques répétées, incessantes, inédites par leur caractère généralisé, (...) les procédures judiciaires inédites sous la Ve République à ce moment de la campagne présidentielle, tout ça n'a qu'un but, empêcher François Fillon de faire campagne", a déploré le soutien de François Fillon à la présidentielle sur Sud Radio-Public Sénat.
Le candidat de la droite, qui doit se rendre mercredi à une convocation des juges d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen dans l'affaire de l'emploi fictif de son épouse, est également fragilisé par une information du Parisien parue mardi selon laquelle ses deux enfants, qu'il a employés successivement comme assistants parlementaires de 2005 à 2007, auraient rétrocédé une partie de leurs salaires à leurs parents.
Fustigeant les "scénarios" et les "violations répétées" du secret de l'instruction, M. Ciotti a déploré "une dérive extrêmement grave de nos institutions et de la vie démocratique".
"Est-ce que les garanties d'un Etat de droit sont toujours respectées en ce moment ? Je pose la question par rapport à la violence qui est portée contre le candidat de l'opposition aujourd’hui", a-t-il également demandé.
"Il y a un candidat de la continuité, il y a un candidat du système, c'est M. Macron. Certains veulent le faire élire par tous les moyens. Je pense que François Hollande est dans une complicité, d'abord dissimulée mais de plus en plus avérée avec Emmanuel Macron", a-t-il par ailleurs dénoncé.
"Tout ça n'a qu'un objectif c'est éviter qu'on parle du fond (...) avec une complaisance de certains médias qui alimentent en permanence ce tombereau d'insultes, cette campagne de caniveau pour empêcher l'alternance", a déploré M. Ciotti, mettant en cause le groupe Altice (Libération, L'Express, 49% de NextRadioTV, maison-mère de BFMTV...).
"Il y a des groupes de presse, et notamment celui qui est dirigé par M. Drahi, qui, il est assez clair et assez évident, soutiennent aujourd'hui ouvertement M. Macron. Dans le but de le faire élire président de la République, ça c'est manifeste. A chacun de retrouver les liens historiques, anciens, passés entre ces groupes et M. Macron"", a-t-il lancé.