Ciotti accuse Hollande et Drahi de soutenir Macron

Ciotti accuse Hollande et Drahi de soutenir Macron

Eric Ciotti, député (LR) des Alpes-Maritimes, a dénoncé mardi les "scénarios" montés pour empêcher François Fillon de faire...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Eric Ciotti, député (LR) des Alpes-Maritimes, a dénoncé mardi les "scénarios" montés pour empêcher François Fillon de faire campagne, accusant notamment "François Hollande" mais aussi la presse contrôlée par Patrick Drahi de soutenir Emmanuel Macron.

"Ces attaques répétées, incessantes, inédites par leur caractère généralisé, (...) les procédures judiciaires inédites sous la Ve République à ce moment de la campagne présidentielle, tout ça n'a qu'un but, empêcher François Fillon de faire campagne", a déploré le soutien de François Fillon à la présidentielle sur Sud Radio-Public Sénat.

Le candidat de la droite, qui doit se rendre mercredi à une convocation des juges d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen dans l'affaire de l'emploi fictif de son épouse, est également fragilisé par une information du Parisien parue mardi selon laquelle ses deux enfants, qu'il a employés successivement comme assistants parlementaires de 2005 à 2007, auraient rétrocédé une partie de leurs salaires à leurs parents.

Fustigeant les "scénarios" et les "violations répétées" du secret de l'instruction, M. Ciotti a déploré "une dérive extrêmement grave de nos institutions et de la vie démocratique".

"Est-ce que les garanties d'un Etat de droit sont toujours respectées en ce moment ? Je pose la question par rapport à la violence qui est portée contre le candidat de l'opposition aujourd’hui", a-t-il également demandé.

"Il y a un candidat de la continuité, il y a un candidat du système, c'est M. Macron. Certains veulent le faire élire par tous les moyens. Je pense que François Hollande est dans une complicité, d'abord dissimulée mais de plus en plus avérée avec Emmanuel Macron", a-t-il par ailleurs dénoncé.

"Tout ça n'a qu'un objectif c'est éviter qu'on parle du fond (...) avec une complaisance de certains médias qui alimentent en permanence ce tombereau d'insultes, cette campagne de caniveau pour empêcher l'alternance", a déploré M. Ciotti, mettant en cause le groupe Altice (Libération, L'Express, 49% de NextRadioTV, maison-mère de BFMTV...).

"Il y a des groupes de presse, et notamment celui qui est dirigé par M. Drahi, qui, il est assez clair et assez évident, soutiennent aujourd'hui ouvertement M. Macron. Dans le but de le faire élire président de la République, ça c'est manifeste. A chacun de retrouver les liens historiques, anciens, passés entre ces groupes et M. Macron"", a-t-il lancé.

Dans la même thématique

Paris : Handover Ceremony for new Prime Minister Attal and Barnier
3min

Politique

Michel Barnier alerte sur la situation budgétaire « très grave » et reporte sa réunion avec Gabriel Attal

Michel Barnier juge la situation budgétaire « très grave » et demande « les éléments pour en apprécier l’exacte réalité », déclare le premier ministre. Quelques minutes avant, Matignon annonçait qu’une réunion avec Gabriel Attal était « décalée ». La cause officieuse : Gabriel Attal aurait imposé « une délégation de huit personnes », dont Elisabeth Borne et Gérald Darmanin, alors que la « règle » est de venir à trois maximum. « Sur les modalités, ils nous ont mis un peu devant le fait accompli », grince l’entourage de Michel Barnier

Le

Ciotti accuse Hollande et Drahi de soutenir Macron
3min

Politique

« Je ne souhaite pas que La France insoumise donne le « la » de la politique à gauche dans ce pays », affirme Patrick Kanner

Ce mercredi, Patrick Kanner, présidente du groupe socialiste au Sénat et sénateur du Nord, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Le sénateur a évoqué la proposition de destitution validée hier par le bureau de l’Assemblée nationale. Il a également rappelé sa position vis-à-vis de La France insoumise, estimant qu’il ne souhaitait pas que « La France insoumise donne le « la » de la politique à gauche dans ce pays ».

Le

France Point presse Michel BARNIER a l INES du Technolac Bourget du Lac
3min

Politique

Gouvernement Barnier : « Les communistes ne sont pas dans une logique de censure a priori », précise Cécile Cukierman

Reçus par Michel Barnier, les responsables communistes ont rappelé au nouveau Premier ministre leurs lignes rouges, alors que la majorité des membres du Nouveau Front populaire annonce déjà vouloir censurer le futur gouvernement. Interrogée par Public Sénat, Cécile Cukierman, présidente du groupe communiste au Sénat, reconnaît néanmoins des « diagnostics partagés » avec le nouveau locataire de Matignon sur la situation du pays.

Le